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Droits TV : Emmanuel Macron tente encore le tout pour le tout

Face à l’incapacité de la Ligue de Football Professionnel de trouver une solution pour l’obtention des droits TV de 2024 à 2029, le président de la République, Emmanuel Macron a été sollicité.

Souvenez-vous, c'était à la fin du mois de février dernier. Avec un simple dîner, au palais de l'Élysée, en l'honneur de l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani. Le petit monde du football français savait ce rendez-vous ô combien important au regard de la négociation des droits TV, période 2024-2029, qui déjà n'avançait pas. Le président de la République, Emmanuel Macron, qui avait invité ce soir-là Vincent Labrune, le président de la LFP, était attendu pour jouer les entremetteurs. Et qu'il essaye de convaincre l'émir au sujet d'une offre de beIN Sports à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros.

Un document lui a été remis

On connaît, depuis, le résultat. Faute d'accord entre la chaîne Qatarie et Canal+ sur le contrat de distribution de BeIN, rien n'a bougé. Le football français n'a pas de diffuseur, les clubs s'inquiètent à juste titre, et on parle même aujourd'hui d'un très hypothétique plan B avec la création d'une chaîne 100% Ligue 1 distribuée de manière non-exclusive par tous les diffuseurs (Free, SFR, Orange, Bouygues). Ce que l'on connaissait moins, et que révèle le quotidien l'Equipe ce jour, c'est que le président Macron a de nouveau été sollicité ces derniers jours pour trouver une solution. 

Ainsi, et pas plus tard que le 3 juin dernier, lorsqu'il s'est rendu à Clairefontaine pour déjeuner avec l'équipe de France avant son départ à l'Euro l'Euro, il lui a été discrètement remis par le président de la Fédération Française de Football, Philippe Diallo, un document de travail de la Ligue sur les droits télévisés. On ne sait ce qu'il contient, ni ce que le Président en a fait. Mais si il a une nouvelle fois assuré les dirigeants de son concours, Emmanuel Macron a depuis une toute autre urgence à gérer avec la dissolution de l'Assemblée Nationale et l'organisation d'élections législatives dès le 30 juin prochain. Encore un mauvais coup à l'adresse du foot français et des dirigeants de clubs, qu'ils soient de Ligue 1 ou de Ligue 2, qui, à ce jour, se préoccupent sérieusement de leurs finances pour les mois à venir.

 

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