La reprise du championnat de France approche à grands pas et on ne sait toujours pas quel sera le diffuseur de la Ligue 1. Si beIN SPORTS s’est récemment arrogé les droits de la Ligue 2, le dossier des clubs de l’élite reste en suspens et ne fait qu’angoisser les futurs protagonistes. Pourtant, l’idée initiale de Vincent Labrune de boucler l'affaire pour un milliard d’euros n’était pas totalement si farfelue, à en croire l’économiste Luc Arrondel dans Le Point.
« L’idée de départ, le fameux milliard, n’était pas saugrenue, si l’on se compare aux marchés similaires de nos voisins, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre ou l’Espagne. Sauf que ça ne suffit évidemment pas et qu’il faut bien aussi regarder du côté de la compétitivité de notre championnat par rapport au fameux ‘Big Four.’ Et à l’aune de nos résultats dans les différentes compétitions européennes, on peut reprocher au président de la LFP d’avoir une vision court-termiste, en ne visant que le championnat domestique sans essayer de briller sur la scène européenne. Si l’on regarde de près les grands clubs européens, les revenus en augmentation ne sont pas ceux des droits TV, mais plutôt les revenus commerciaux, même en Angleterre. C’est l’exemple du PSG en France, dont la part dans le budget est de moins de 30 %. La moyenne se situe entre 35 % et 40 %. Voire près de 70 % pour les clubs de Lorient ou de Montpellier. »