Dans les colonnes du Parisien, Maà®tre Alain Jakubowicz n’a pas caché sa surprise devant ce choix. « Je trouve surprenant qu’une juge d’instruction refuse une confrontation quand elle est de nature à éclairer les choses. Dans cette affaire, on a deux protagonistes qui participent à une màªme conversation et on a deux versions qui au niveau du ressenti sont différentes. Il me semblait que à§a pouvait àªtre intéressant pour la juge de se faire sa propre religion en écoutant les joueurs et de voir la perception de chacun. »
L’avocat de Karim Benzema a par ailleurs estimé que dans la mesure où les positions sont désormais « figées » selon la juge, le contrôle judiciaire interdisant aux deux hommes de se rencontrer n’a plus forcément lieu d’àªtre. « Il n’y a plus aucune raison d’interdire aux personnes de se rencontrer ». Ce qui changerait évidemment tout sur un plan sportif, Didier Deschamps ayant alors la possibilité de convoquer les deux hommes en màªme temps.