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Equipe de France

Equipe de France : les coupables de Knysna dans le viseur ?

Les critiques sont aussi nombreuses qu’acerbes ce week-end pour qualifier la prestation de l’équipe de France en Ukraine.

Battus par plus forts qu'eux, tout simplement, les hommes de Didier Deschamps doivent réaliser un miracle mardi soir au Stade de France pour aller à la Coupe du Monde au Brésil. Bruno Roger-Petit, sur son blog pour Sport 24, n'a pas manqué de découper quelques Bleus en particulier. Pour le consultant, les bannis de Knysna sont dans le viseur.

Extraits :

« Oui, l’élite du football franà§ais n’a rien compris du décalage contemporain entre ce que l’équipe nationale incarnait hier et ce qu’elle incarne aujourd’hui. Là est sa plus grande faute, faute dont elle devra payer le prix en cas d’élimination de la Coupe du monde. Noël le Graët et Didier Deschamps, président et sélectionneur d’une FFF dépassée, sont les premiers coupables, qui se sont acharnés à protéger des joueurs que les supporteurs ne supportaient plus depuis Knysna, symboles de toutes les dérives du monde du football moderne, et du monde tout court.

Abidal, Evra, et màªme Ribéry… Quand on pense que ces gens là ont brisé Gourcuff par caprice et jalousie, et qu’ils sont encore là , à planter l’équipe de France tandis que le prodige espéré ne s’en est jamais remis… Les instances dirigeantes du football franà§ais ont sans doute négligé, depuis trois ans et demi, le sens et la portée de ce qui s’était passé en Afrique du sud. Ce qui agace aujourd’hui le plus grand nombre, ce qui rend odieuse la défaite en Ukraine, c’est qu’aucune leà§on n’a été tirée du fait que le symbole France 98 avait été abimé, souillé et finalement détruit par les Bleus de 2010/13.

Evra, Abidal, Ribéry n’ont rien appris, rien oublié, parce que Deschamps, Le Graët et la FFF n’ont également rien appris, rien oublié. Le match contre l’Ukraine en a été l’insupportable démonstration.

Deschamps peut-il, en trois jours, effacer avec les Evra, Abidal et les autres, sept ans de reniements et de renoncements, de trahisons et de compromissions, d’incurie et de tromperie ? Il faudrait un miracle. Qui peut y croire ? »

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