France - Irlande (2-1) : ces mots qui ont tout changé à la pause

Menés à la pause, les Bleus ont finalement réussi à battre l'Irlande (2-1). Une mise au point salvatrice a eu lieu dans le vestiaire.

C'est une équipe de France aux deux visages qui a battu l'Irlande ce dimanche après-midi en huitièmes de finale de l'Euro 2016. Poussifs au cours des 45 premières minutes, les hommes de Didier Deschamps n'ont fait qu'une bouchée de leur adversaire après la pause (2-1). Le score aurait même pu être plus large. À en juger par les réactions tricolores après la partie, les propos échangés dans le vestiaire ont été bénéfiques.

"Ce n’était pas de la peur en première période, surtout de la colère et de la frustration, a témoigné Patrice Evra au micro de beIN Sports. On ne pouvait pas rentrer à la maison dès ce soir. On a parlé à la mi-temps, on ne devait pas rentrer dans leur jeu avec des longs ballons mais jouer notre football. On a réussi en seconde période." Une explication de texte confirmée par Blaise Matuidi : "On s'est dit les choses à la mi-temps. La seconde période est de très bonne facture. C'est notre meilleure depuis le début de l'Euro."

Les remplaçants aussi ont pris la parole

"On s'est dit les choses", une formule bien connue des amateurs de ballon rond que le héros du jour, Antoine Griezmann, a reprise sur TF1 : "On a un gros mental, on s'est dit des choses dans le vestiaire et voilà la réponse." Mais alors, que se sont-ils vraiment dit, ces Bleus ? La question a été posée à Deschamps sur beIN, mais le sélectionneur est resté mystérieux sur le contenu de cette mise au point : "Les joueurs ont parlé, pas seulement ceux qui étaient sur le terrain, ceux du banc ont aussi pris la parole. Tout n'était pas compromis, il restait 45 minutes."

La suite, on la connaît : repositionnée en 4-4-2 avec l'entrée de Kingsley Coman à la place de Ngolo Kanté, l'équipe de France est revenue sur la pelouse du Parc OL avec de bien meilleures intentions pour finalement tuer les espoirs irlandais en trois minutes. Comme quoi, parfois, une bonne explication de texte...

Sylvain Opair