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Equipe de France

OPINION : le Brésil laminé, une bonne leçon pour l’équipe de France

En s’inclinant très lourdement face à l’Allemagne (7-1) en demi-finale de "sa" Coupe du monde, le Brésil a subi une correction historique.

Preuve que les bons sentiments ne font pas gagner de matches…

On aura beau invoquer la faiblesse du secteur offensif, une faillite mentale, les absences cumulées de Neymar et Thiago Silva, rien de tout cela n’explique l’ampleur de la déroute du Brésil face à l’Allemagne mardi soir. Les germes de cet échec se trouveraient plutôt, selon nous, dans le spectacle dérangeant des joueurs pénétrant sur la pelouse en se tenant l’épaule, dans ce maillot de Neymar brandi par David Luiz et Julio Cesar durant les hymnes nationaux.

Une lecture émotionnelle de la compétition

Jusqu’au bout, le Brésil en aura trop fait. Jusqu’au bout, il aura noyé toute considération sportive sous des larmes, des cris et des prières, persuadé qu’une Coupe du monde se gagnait sur des images fortes, un patriotisme exacerbé et cette drôle de conviction d’àªtre les ‘gentils’ de l’histoire. Une lecture émotionnelle de la compétition finalement guère éloignée de celle de nombreux supporters pour qui le succès ne serait qu’affaire de motivation (le fameux ‘mouillez le maillot’).

Le problème, c’est qu’à force de surjouer, David Luiz et sa bande ont oublié le principal : jouer au football. Pas étonnant, donc, que la formation auriverde ait subi la loi de joueurs allemands qui, plutôt que de pleurer le ‘ràªve brisé’ d’un des leurs (après tout, Marco Reus n’a-t-il pas le droit d’àªtre aussi déà§u que Neymar ?) dans l’espoir que Dieu, pour se racheter, leur accorde la victoire, avaient pris soin, eux, de préparer le match.

Un match se gagne sur le terrain, pas sur l’attitude

C’est une bonne leà§on pour le football franà§ais qui, depuis Kynsna ou l’affaire Zahia, confond le niveau de son équipe nationale avec le comportement des joueurs qui la composent. Le public tricolore s’est ainsi pris d’affection pour les hommes de Didier Deschamps, auteurs d’un parcours finalement sans relief durant cette Coupe du monde, au prétexte qu’ils seraient plus polis qu’il y a quatre ans, plus prompts à aider les vieilles dames à traverser la route…

La destruction du Brésil est là pour nous rappeler que l’équipe qui gagne les trophées n’est pas la plus gentille ou celle qui chante l’hymne nationale le plus fort, mais celle qui joue le mieux, tout simplement.

Julien Demets

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