OUI, IL EST CUIT !
« Il ne mérite pas ça, il mérite une autre sortie. » On veut bien que Daniel Riolo ait du mal à accepter la possible mise au ban d’Antoine Griezmann au coup d’envoi du match contre l’Espagne, mais la réalité est là : Grizou n’est que l’ombre de lui-même depuis le début de l’Euro. Recentré face au Portugal, dans un rôle d’électron libre qu’il affectionne tant, l’attaquant tricolore a encore affiché ses limites du moment. Et Didier Deschamps doit frapper un grand coup pour impulser une nouvelle dimension offensive à son équipe. Cela passe donc par le remplacement de son meneur de jeu, le vrai cerveau offensif qu’est Griezmann mais qui souffre de sa très (trop ?) longue saison avec l’Atlético Madrid.
Place à l'explosif Dembélé ?
Sorti en premier contre le Portugal, après à peine plus d’une heure de jeu, le Mâconais de 33 ans freine le jeu des Bleus et ne prend pas assez d’initiatives vers l’avant. Sa place sur la touche pourrait justement donner sa chance à Ousmane Dembélé, dont l’entrée a été plus qu’intéressante en quarts. Un repassage au 4-3-3 cher à Deschamps ne devrait par ailleurs pas modifier la structure-même de l’équipe et donc ne pas agir de manière néfaste sur l’équilibre défensif des Bleus. Car, même en termes de repli défensif, l’apport de Griezmann durant cet Euro reste quelconque. On lui souhaite désormais de faire mentir tout le monde et de se montrer décisif en cas d'entrée en jeu…
Bastien AUBERT