FC Barcelone : les tops et les flops d’un nul laborieux face au Betis

Ce samedi, les leaders de la Liga n’ont pu faire mieux que match nul sur le terrain du Betis (1-1), qui les a bien secoués. Voici nos tops et nos flops.

Jouer au Villamarin, dans un stade aussi chaud, n’est jamais évident, surtout quand on s’appelle Barcelone. Les Blaugranas ont pu le vérifier cet après-midi. Dès le coup d’envoi, les Andalous les ont pressés et n’ont pas hésité à les bousculer dans tous les sens du terme. La première demi-heure a davantage ressemblé à un round d’observation, où chaque adversaire donnait des coups à l’autre pour mesurer sa capacité à encaisser. Le Barça a ouvert le score à la 39e sur une magnifique action conclue par Lewandowski, le Betis a égalisé sur pénalty à la 68e par Lo Celso. A la 82e, un petit exploit de Yamal a permis à Torres, à la limite du hors-jeu, de redonner l’avantage à ses couleurs. Mais à la 94e, Diao s’est trouvé au bon endroit pour couper un centre venu de la gauche. Au final, le nul est mérité vu la physionomie de la partie. Voici nos tops et nos flops côté FCB.

Les tops

Inaki Pena : il n’avait pas été serein contre Las Palmas (1-2) la semaine dernière, il s’est bien rattrapé aujourd’hui à Séville. Dès la 3e, il remporte un face-à-face avec Abde. A la 54e, il plonge à la vitesse de l’éclair pour détourner sur son poteau un tir à bout portant de Chimy. Même au ralenti, il est allé super vite ! Il part du bon côté sur le pénalty de Lo Celso mais l’Argentin l’a tiré fort. Un grand match du gardien barcelonais. Szczesny n’est pas près de jouer !

Pedri : il est avant-dernier passeur sur le but de Lewandowski. Toute sa science du jeu est résumée dans son placement à ce moment-là. Il voit l’espace, l’appel de balle Koundé et fait tout très bien. Le reste du match, il a été très précieux pour fermer l’axe au Betis et bien ressortir la balle. Son association avec Casado est excellente, même si elle manque de muscles face à des adversaires comme aujourd’hui qui jouent physique.

Lamine Yamal : on l’a trouvé très nerveux face à un adversaire qui lui a mis des coups et n’a pas hésité à simuler pour obtenir des fautes. En seconde période, il s’est agacé à plusieurs reprises des hors-jeux de Ferran Torres. Mais force est de constater qu’il est à l’origine du premier but, avec sa passe à Pedri, qui donne à Koundé qui centre pour Lewandowski, et passeur décisif sur le second. Il continue avec sa statistique incroyable de 13 victoires en 13 titularisations cette saison en Liga.

Les flops

Frenkie De Jong : il est entré en jeu à la 60e, a concédé un pénalty neuf minutes plus tard et a été averti pour sa faute. En plein conflit avec sa direction concernant son avenir (selon Relevo), ce match n’a pas constitué une bonne publicité pour lui. Totalement effacé lors des vingt minutes qui ont suivi.

Dani Olmo : il a considérablement baissé de régime par rapport au début de saison. Dans un axe surpeuplé, où les Sévillans jouaient physique, il n’a pas existé. A ce niveau, quand les matches tournent au combat, il est trop léger physiquement.

Alejandro Baldé : quand il est en réussite, il est exceptionnel ; quand ce n’est pas le cas, il est frustrant. Ce samedi, il a été très frustrant ! Toujours aussi lâche dans son marquage, dans son alignement avec ses coéquipiers et, pour une fois, pas inspiré offensivement. Flick (expulsé pour avoir contesté le rouge de De Jong) l’a d’ailleurs fait remplacer après le deuxième but pour tenir le score. Le message est clair… mais n’a pas été reçu puisque la passe décisive sévillane est venue du couloir gauche qu’était censé tenir Fort.

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