Real Madrid : Bellingham, celui qui s’est fait enguirlander

C’est Noël et la rédaction de But! se livre au traditionnel bilan de fin d’année à travers le prisme du sapin. Pour ce deuxième chapitre consacré au Real Madrid, focus sur Jude Bellingham, un joueur qui a connu des fortunes diverses cette année.

Au sortir d’une première saison à 23 buts et 13 passes décisives, on ne peut pas dire que Jude Bellingham ait eu beaucoup de mal à s’adapter au Real Madrid, lui qui a été transféré en provenance du Borussia Dortmund pour une somme estimée à 103 millions d’euros. Après avoir explosé les compteurs, on imaginait donc difficilement que l’Anglais allait baisser le pied pour la suite de son aventure madrilène. Mais l’arrivée de Kylian Mbappé a changé pas mal de choses. Beaucoup moins décisif, il a attendu le 9 novembre dernier et la 13ème journée de Liga pour marquer son premier but de la saison. Mais pourquoi ça ?

Il faut dire que le système a été repensé par Carlo Ancelotti, ce qui a amené le coach madrilène à repositionner Bellingham plus bas. Parfois aligné comme relayeur ou en pointe haute dans un 4-3-3, parfois sur un côté, l’international anglais a souvent été baladé à plusieurs postes en cette première partie de saison. La presse espagnole n’a donc pas tardé à faire part des états d’âme de Bellingham, frustré par sa situation.

Bellingham a repris du poil de la bête

Carlo Ancelotti, de son côté, a mis les choses au clair en octobre dernier : « Je pense que nous sommes satisfaits de son travail, car il travaille beaucoup sur le terrain. Il court beaucoup, il se sacrifie… Il n’a pas marqué de buts cette saison. Mais la surprise vient de l’année dernière où il a beaucoup marqué. Personne ne s’y attendait. Nous ne manquons pas de buts de Bellingham, car nous avons devant nous des joueurs très talentueux (…) Pour nous, le travail qu’il accomplit est bien plus important ».

Désormais, le gros coup de moins bien de Bellingham semble être derrière lui, étant donné qu’il compte 7 buts et 6 passes décisives à la trêve. Un bilan moins enflammé que la saison dernière, mais qui ne doit pas être banalisé au regard des difficultés rencontrées par le joueur de 21 ans. Mis dans de meilleures conditions pour performer à nouveau, il a bel et bien retrouvé son influence de la saison dernière. Une influence qui devra grandir s’il veut aider le Real à tout rafler cette saison, étant donné qu’il reste encore beaucoup de compétitions à remporter : la Liga, la Coupe du Roi, la Supercoupe d’Espagne, la Ligue des Champions, et la Coupe du Mondes des clubs. Rien que ça…

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