L'heure est au dégraissage.
Les temps sont durs en Gironde. Cinquièmes de la Ligue 1 en 2011-2012 après une deuxième partie de saison canon, qualifiés pour la prochaine Europa Ligue, les Bordelais n'en ont pas pourtant fini avec leurs ennuis. Justes, très justes financièrement, ils sont à l'heure actuelle spectateurs d'un mercato estival qui se déroule sans eux. A leur grand regret. « On est en position d'attente. Pour l'instant, nous n'avons pas le choix. Nous observons ce qui se passe, un peu en retrait », nous confie le président girondin, Jean-Louis Triaud. Balayées donc d'un revers de main certaines rumeurs d'éventuelles arrivées prochaines. « Ce n'est vraiment pas à l'ordre du jour. Aucune recrue n'est prévue pour l'instant », dixit l'homme fort du FCGB. Ainsi, si Romain Hamouma (Caen, 25 ans), Modibo Maà¯ga (Sochaux, 24 ans), Yannick Sagbo (Evian TG, 24 ans) ou encore Dennis Oliech (Auxerre, 27 ans) intéressent pourtant bien la maison girondine, ils sont, pour l'heure inaccessibles.
Triaud : « Dégraisser mais ne pas affaiblir l'équipe »
Mais que faire alors ? « Il faut qu'on dégraisse », nous explique Jean-Louis Triaud. Quitte à sacrifier des cadres du groupe, des joueurs à forte valeur marchande, comme Benoà®t Trémoulinas (Lyon, Bayern, 26 ans), Cédric Carrasso (Tottenham, 30 ans) et Jaroslav Plasil (Aston Villa, Séville, 30 ans) ? Le président bordelais n'en est pas encore là : « Pour le moment, seuls les joueurs au temps de jeu limité sont susceptibles de partir. L'objectif, c'est de dégraisser mais ce n'est pas d'affaiblir l'équipe non plus ». Sauf que la dure réalité économique pourrait contraindre les dirigeants locaux à revoir leurs plans. On imagine mal Bordeaux ne pas renforcer quantitativement son effectif en vue de la Ligue Europa. Et pour pouvoir recruter, il faudra vendre auparavant. Et très certainement céder une, voir plusieurs, pièce(s) maà®tresse(s).
A.F.
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