Alors que Josep Maria Bartomeu est secoué à la présidence du FC Barcelone par une motion de censure, le club catalan a cru bon d'organiser une conférence de presse pour faire la lumière sur plusieurs opérations menées de front au cours du mercato estival. C'est Albert Soler qui s'est mouillé dans cet exercice périlleux. Tout d'abord sur Philippe Coutinho, qui est finalement resté chez les Reds. « Après plusieurs semaines de négociations, Liverpool nous a demandé ce vendredi 200 millions pour lâcher le joueur ! Nous avons préféré dire stop pour ne prendre aucun risque pour la pérennité du club, a-t-il pesté. Avec Dembélé, nous avions réalisé le transfert le plus cher de toute l'histoire du club et il va nous permettre de construire sur l'avenir. Il était inconcevable de dépenser autant sur deux joueurs. »
La pilule Neymar n’est pas digérée
Questionné sur le départ de Neymar, Soler est resté sur ses positions : « C'est Neymar qui a décidé de s'en aller, c'est le joueur qui a pris cette décision. C'est uniquement de son fait. Les gens peuvent penser ce qu'ils veulent, on verra les résultats en fin de saison. Ce que je vois aujourd'hui, c'est que l'UEFA se renseigne sur des mouvements étranges du mercato et que le Barà§a n'est pas concerné. Il est clair que le marché a changé, ce ne sont plus les màªmes clubs qui font et défont les transferts. Nous, nous avons la meilleure équipe possible à l'instant T. Nous ne pensons pas du tout au mercato hivernal. »
Sérénité pour la prolongation Messi
Enfin, le dirigeant blaugrana a évoqué la prolongation de contrat de Lionel Messi, qui n'est toujours pas officielle : « Dans ce dossier, nous sommes seulement dépendants de l'acte protocolaire. C'est uniquement cela. Il faut attendre le meilleur moment pour le faire. Il n'y aucun problème. » Le directeur sportif Robert Fernandez a ensuite pris la parole. Pour évoquer notamment Marco Verratti : « J'ai parlé personnellement à Unai Emery et il savait très bien que nous voulions Verratti. Seri ? Nous voulions recruter un ou deux joueurs de plus mais certains postes étaient déjà couverts. J’en ai un peu assez de me répéter. »
JP