Ce mercredi, le quotidien espagnol El Mundo fait de nouvelles révélations sur l'affaire Negreira. On apprend, pêle-mêle, que l'ancien arbitre a proposé d'aider le FCB avec la VAR en 2020, qu'il était payé par le club catalan pour simplement faire respecter une sorte d'équité en matière arbitrage (entendez : faire en sorte que le Barça ait autant de faveurs que le Real Madrid), que Joan Laporta, qui a quadruplé son salaire lors de son premier passage à la présidence, est appelé par la justice à témoigner dans cette affaire ou encore que l'actuel patron barcelonais pense que Javier Tebas est derrière cette affaire.
Bref, plus ça va, moins ça va pour le FC Barcelone. Et l'émission El Chiringuito a demandé à un avocat ce que risquait réellement le club dans cette affaire. Celui-ci n'y est pas allé par quatre chemins : si la culpabilité du FCB est reconnue, la justice peut très bien demander sa dissolution ! Mais la peine la plus probable serait que tous ses titres en Espagne lui soient retirés depuis le départ des versements à Negreira. Or, cela a commencé sous l'ère Nunez, qui s'est étendue de 1978 à 2000. José Maria Negreira, lui, a arrêté sa carrière d'arbitre en 1992. Imaginons que la corruption ait débuté dans la foulée et ait duré jusqu'en 2018 (comme l'a révélé la justice), cela ferait 13 Ligas, 8 Coupes du Roi et 8 Supercoupes d'Espagne en moins ! Et surtout, cela ne laisserait à Lionel Messi qu'une Liga et une Coupe du Roi à son palmarès ! Incroyable…