On sait donc que le FC Barcelone a encore deux visages. Et celui de la première période, nécessairement, a du autant préoccuper Hansi Flick, l'entraîneur catalan, que les supporters. Quarante-cinq minutes durant, le Barça a balbutié son football, certes devant dans la possession (une habitude), mais incapable de se créer la moindre occasion franche. C'est au contraire le Rayo Vallecano qui ouvrait logiquement le score, après un très bon début de match, dès la 10e minute avec une frappe de Unai Lopez dans le petit filet et un positionnement de Ter Stegen pour le moins douteux (0-1, 10e).
Le show Olmo a débuté
Changement total de scénario au retour du vestiaire avec, notamment, les premières minutes officielles de la recrue, Dani Olmo, en lieu et place du transparent Ferran Torres. Olmo qui trouvait la transversale à la 59e minute, après une somptueuse frappe du pied droit. Lewandowski, lui, ne parvenait pas à reprendre une merveille de centre de Raphinha (51e), mais le Barça égalisait enfin à la 60e minute sur une frappe du pied gauche de Pedri, servi par Raphinha aux abords de la surface de réparation, qui voyait le ballon terminer dans le petit filet de Cardenas (1-1, 60e).
Les joueurs de Flick pensaient même avoir pris l'avantage onze minutes plus tard lorsque Lewandowski, à l'affut d'un renvoi de Cardenas sur une frappe de Yamal, glissait le ballon dans le but d'un tir astucieux du pied droit. Mais c'était sans compter sur la VAR, et une faute on ne peut plus limite de Koundé, qui allait provoquer l'annulation du but catalan. Ce n'était que partie remise et à la 82e minute, sur une passe en retrait de Yamal côté droit dans la surface de réparation, Olmo, qui avait tant modifié le visage du Barça depuis son entrée en jeu, allait ouvrir son pied gauche et envoyer le ballon petit filet opposé (2-1, 82e). Du grand art !
Le Barça, avec ce nouveau succès, réalise un 3 sur 3 en ce début de Liga.
