Temps de crise au FC Nantes. Qui, forcément, s'accommode de coups d'éclats comme ce fut le cas, aujourd'hui, lors de la conférence de presse avant le match du week-end, en Ligue 1, dimanche (15 heures) contre le SCO d'Angers. Ainsi, et c'est Ouest-France qui relate les faits, Philippe Laurent et Hafid Abdelaziz, deux des huit élus du CSE du club, ont pris la parole pour condamner certaines attaques ayant ciblé des salariés de l’entreprise ces derniers jours.
Dans le viseur des deux hommes, des banderoles déployées dimanche dernier lors de la manifestation des supporters et les attaques visant plusieurs salariés nantais sur les réseaux sociaux. Extrait de leur intervention : "Certains individus ont divulgué des noms de famille de salariés en les insultant et en jetant en pâture leur identité, c’est d’une violence extrême. C’est l’institution qui est attaquée. Les événements survenus dimanche sont inacceptables comme est inacceptable le climat de haine répandu depuis des semaines sur les réseaux sociaux. Nous sommes unis avec notre direction dans ces moments difficiles. Nous tenons à rappeler que l’entreprise est touchée de plein fouet par la crise sanitaire. Elle n’a pas de rentrée financière, elle est privée de billetterie et de droits TV. Beaucoup de salariés administratifs sont au chômage partiel en raison de l’inactivité de l’entreprise. Le FCN, comme de nombreux clubs sportifs, est en grand danger."