Michel Der Zakarian a transporté ses coups de gueule du FC Nantes au Stade de Reims. Après avoir quitté les Canaris en fin de saison dernière, l'entraà®neur arménien a en effet posé ses valises en Champagne et connaà®t déjà quelques montées de température. Vendredi soir, le thermomètre a màªme failli exploser en raison de ses propres joueurs.
« Trop de joueurs se cachaient »
« A un moment donné, nous devons mieux maà®triser nos nerfs. On doit àªtre plus solides dans les duels et savoir se maà®triser. On ne peut pas prendre un joueur, le balancer n'importe où. J'étais énervé car je voulais voir mon équipe jouer plus haut et nous ne faisions que reculer. Nous avons été mis en difficulté par une équipe joueuse, qui a eu 3 jours de récupération supplémentaires. Tous ces paramètres font que nous avons manqué de lucidité, de mobilité. Trop de joueurs se cachaient, a-t-il admis sur le site Maligue2 avant de tempérer ses propos. Quand on veut monter, il faut savoir àªtre réaliste. Delaune est un beau stade. Reims a des infrastructures d'un club de haut niveau. Que ce soit le camp d'entraà®nement, le stade, la pelouse hybride d'une grande qualité. Il faut fédérer notre public à travers une bonne qualité de jeu et des résultats positifs. Nous avons besoin d'eux. Un club a besoin de son public pour aller encore plus loin. »
Pas sûr que le coach champenois a beaucoup goûté à la gifle infligée à domicile par Le Havre au premier tour de la Coupe de la Ligue (2-5) ce mardi soir…
Julien Perez
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