Entre histoire personnelle et ambition, Franck Kita s'est (un peu) livré dans les colonnes de L'Equipe.
Ce samedi, L'Equipe consacre un large portrait au directeur général du FC Nantes, le discret Franck Kita. Sans filtre, l'intéressé revient notamment sur son étiquette de « fils du patron » pas toujours facile à porter et qui lui vaut quelques critiques.
« Mon père m'a formaté, c'est mon mentor »
« Mon père m'a formaté, c'est mon mentor. J'ai toujours été dans ses pattes, fatalement, je marche comme lui (”¦) Le père de mon père était militaire, mon père est dur, carré. Après, lui a manqué de tout, moi de rien (”¦) Je n'ai pas été élevé dans le discours du « vas-y mon petit chéri, fais ce que tu veux ». Tous les étés, et cela m'emmerdait, nous allions avec ma sÅ“ur travailler dans l'entreprise de mes parents pour gérer les factures, préparer les commandes. Mais on a beaucoup appris », explique l'intéressé qui vit à « 200% pour le club » : « J'y pense màªme la nuit quand je vais pisser ».
« Les quatre années passées en L2, on les a méritées »
L'intéressé est également revenu sur ses difficiles débuts au club, faisant amende honorable pour le clan Kita : « Quand on ne respecte pas les fondamentaux, on se vautre. On a voulu aller trop vite, et les quatre années passées en L2, on les a méritées. Mais grâce à la ténacité de mon père, on a sorti la tàªte de l'eau », fait savoir Franck Kita qui a les dents longues pour la fin de saison : « Je ne veux pas finir quinzième de L1 comme lors des dernières saisons. Dixième, c'est cool, on ne perd pas d'argent mais c'est nul ! » On devine qu'à moyen terme, c'est plutôt l'Europe qui motive le fiston”¦
Arnaud Carond