Blessé depuis le début de saison, Marcus Coco était sur le point de faire son retour quand la Ligue 1 s’est mis en pause avant de se confiner pour endiguer l’épidémie de coronavirus. Une situation forcément particulière pour le Guadeloupéen qui se va se retrouver proche de vivre une année blanche dans sa carrière.
Dans ‘Presse-Océan’, l’ancien Guingampais a évoqué cette drôle de période de sa vie : « Je le vis bien, j'attends, je patiente. Il n'y a que à§a à faire de toute faà§on, car la situation risque de durer. C'est un coup d'arràªt. Ce qui est plus « facile » dans la tàªte, c'est que désormais tout le monde est sur la touche, ce n'est pas que moi ».
« Ne pas pouvoir sortir, c’est dur »
Sa vie de confiné, Marcus Coco la passe avec deux amis, en suivant le programme donné par le club et en faisant attention à son alimentation pour ne pas prendre de poids : « Le plus dur, c'est de ne pas pouvoir sortir car je vis en appartement. J'habite en centre-ville et la vie s'est vraiment arràªtée, il n'y a plus personne. Je vais quand màªme courir de temps en temps, et tout de suite après je rentre. Le reste du temps, je fais de la musculation, du cardio (”¦) Je regarde la télé, je joue à la console”¦ et je fais aussi du ménage. Je le fais plus que d'habitude, à§a fait passer le temps ».
Pour lui, la période actuelle est cependant plus dure que sa grave blessure (rupture du ligament croisé) : « C'est très différent ! Là , aujourd'hui, la vie de tous les jours est ralentie. Quand j'étais blessé, je faisais quand màªme du sport, j'allais à la Jonelière, je côtoyais mes coéquipiers. Franchement, c'est pire d'àªtre confiné que blessé ! Ne pas pouvoir sortir, c'est dur ».