Derrière ce nom peu connu du grand public se cache peut-àªtre l’une des très bonnes affaires du mercato.
S’il existait un Trophée UNFP du meilleur espoir de Ligue 2, Rémi Walter y aurait sans doute postulé la saison dernière. Le milieu de terrain de l’AS Nancy s’est en effet affirmé, au fil de ses 28 apparitions comme titulaire, comme l’un des joueurs les plus prometteurs de Ligue 2 à son poste. Pourquoi prometteur ? D’abord parce que son style de jeu est assez rare.
Un profil à la Veretout
Le natif de la banlieue nancéienne a effectué toutes ses classes au sein du centre de formation lorrain, dont il était la saison passée, en compagnie d’Ibrahim Amadou, le plus digne représentant. Mais si son compère, transféré au LOSC, brillait surtout par son activité défensive, Walter, lui, présente un profil plus technique. Capable de faire vivre le ballon, le joueur de 20 ans rappellera aux supporters nantais un certain Jordan Veretout.
Les deux hommes partagent en effet, du fait de leur vision de jeu supérieure à celle des joueurs évoluant dans leur zone, la capacité à créer en position basse. Gaucher, Walter pourrait donc àªtre mis en concurrence avec Valentin Rongier, Adrien Thomasson ou Nicolaj Thomsen (si celui-ci débarque) dans le 4-4-2 en losange mis en place par l’entraà®neur des Canaris Michel Der Zakarian.
‘Toujours au bon endroit au bon moment’
Malgré son jeune âge, Walter n’est pas né de la dernière pluie. Pilier du onze de Pablo Correa la saison passée, le milieu de terrain affiche déjà 60 matches de Ligue 2 à son actif. Un vécu qui transparaà®t dans son jeu : ‘Il joue comme un mec de 28 ans, toujours au bon endroit au bon moment‘ , s’extasiait le journaliste de France Bleu Lorraine Laurent Pilloni en juin dernier, lors d’un entretien accordé au site Le Phocéen.
À l’époque, un intéràªt de l’OM pour Walter était évoqué. Le LOSC et le Stade Rennais, ainsi que des formations anglaises, se seraient également penchées sur son cas. Une preuve supplémentaire de la valeur du joueur, que le FC Nantes va sans doute recruter au nez et à la barbe de la concurrence. Sur le papier, c’est une excellente prise, màªme si elle a un prix (1,5 million d’euros).