FC Nantes : réunion de crise, exfiltration”¦ La nuit longue nuit de Kita

Giflés comme rarement sur sa pelouse par l'OL (0-6), le FC Nantes et son président Waldemar Kita ont vécu une longue et pénible nuit.

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But ! Football Club
1 décembre 2016

Giflés comme rarement sur sa pelouse par l'OL (0-6), le FC Nantes et son président Waldemar Kita ont vécu une longue et pénible nuit.

Humilié comme rarement par l'Olympique Lyonnais (0-6), le FC Nantes a vécu une soirée terrible à la Beaujoire. Cela faisait 25 ans et une défaite face à Marseille que les Canaris n'avaient pas subi un tel traumatisme. A l'issue de la rencontre, joueurs, entraà®neurs et dirigeants ont vécu une fin de soirée très pénible.

Le silence médiatique décrété

Tout d'abord, c'est l'attaché de presse du club, Sophie Martinet, qui est passé devant les médias pour annoncer que personne ne viendrait s'exprimer. Pas màªme René Girard, attendu en salle de presse pour sa réaction protocolaire.

Le staff et les cadres convoqués

Derrière le « silencio stampa », il s'est passé beaucoup de chose raconte L'Equipe. Pendant qu'un plaisantin se faisait passer pour lui sur RMC, Waldemar Kita est resté dans les salons de la Beaujoire un long moment pour une « réunion de crise » avec le staff technique et certains cadres comme Rémy Riou et Guillaume Gillet.

Exfiltré par la BAC

L'homme d'affaires franco-polonais a ensuite envoyé José Touré s'enquérir auprès des stadiers de la situation à l'extérieur avec les supporters. Alors que René Girard et son staff ont quitté le stade peu avant 23 heures, la sécurité a ensuite installé une bâche pour permettre à Waldemar Kita de quitter le stade en catimini. Accompagné de six policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC), il a ensuite été exfiltré plus tard dans la nuit jusqu'à son avion privé le ramenant à Paris. Epilogue d'une soirée sous haute tension.

Une bache à la Beaujoire pour cacher le depart Waldemar Kita. # pathétique pic.twitter.com/Q9BMk7oej7

— Grégory Jullian (@gregory_jullian) 30 novembre 2016