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Ligue 1

FC Nantes : syndrome de Guillain-Barré, Zlatan de la réserve… L’incroyable renaissance d’Augustin

Ouest-France a retracé la traversée du désert de Jean-Kévin Augustin au FC Nantes. Une galère d’un an aux coulisses émouvantes…

Revenu d'un Covid long qui avait déclenché chez lui le syndrome de Guillain-Barré (une maladie rare et réversible qui provoque l'altération des nerfs périphériques et engendre un ralentissement de la transmission du signal nerveux), Jean-Kévin Augustin revient aujourd'hui en grâce au FC Nantes. Un come-back que salue Ouest-France revenant en « inside » sur la renaissance de l'ancien Parisien.

L'irréprochable travail pour redevenir un footballeur professionnel

«Sa tête voulait, mais le corps ne suivait pas. Tout était très dur : courir, faire un effort, contrôler un ballon, se repérer. Il avait des problèmes de motricité. On avait la sensation que tout allait trop vite pour lui. Il en était hyper malheureux et c’était très complexe pour nous », se souvient Pierre Aristouy, ex-coach de la réserve, admiratif de ce qu'a fait « JK » pour revenir à la compétition ensuite… Acceptant notamment de partir de la base avec la réserve.

Si de l'extérieur Jean-Kévin Augustin était perçu comme un flop et un joueur difficile, en interne l'image est aux antipodes, lui qui a travaillé comme personne pour redevenir un footballeur et s'est adjoint les services d'un préparateur physique individuel et d'un cuisinier pour professionnaliser son cadre.

« Avant le joueur, c'était d'abord sauver un homme »

N'hésitant pas à faire ce que Zlatan Ibrahimovic faisait pour lui à ses débuts, Augustin s'est parfaitement impliqué dans son rôle de « grand frère » du vestiaire, n'hésitant pas à aller chercher les plus jeunes en voiture pour leur éviter un retard, à jouer les médiateurs avec le staff et à s'impliquer pleinement dans la vie de groupe. « Ça a été une de mes plus belles rencontres à Nantes », ”‹explique notamment Charly Jan, transféré à Bourg-en-Bresse au début de l’année.

Salué pour son attitude « très classe » par Pierre Aristouy (désormais à la tête des U19), Jean-Kévin Augustin suscite également l'adhésion de Stéphane Ziani, aujourd'hui coach de l'équipe B, qui a énormément apprécié cette rencontre dans sa carrière d'éducateur : « Avant le joueur, c’était d’abord sauver un homme et le foot n’a été qu’un moyen ».

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