Les joueurs du FC Nantes sont lucides. S'ils savaient qu'il serait très dur de lutter avec l'AS Monaco dimanche soir, ils pensaient toutefois àªtre capables de poser plus de problèmes. Las, les Canaris ont vu le match plié dès la mi-temps, atteinte sur un débours de trois buts, avant que Fabinho ne vienne corser définitivement l'addition en seconde période (4-0).
« On n’a pas tout fait pour espérer au moins un match nul »
Valentin Rongier, qui a assisté de près au talent collectif de l'ASM, est frustré car il pense qu'il y avait bien mieux à faire si les Canaris n'avaient pas fait autant de cadeaux. Comme trop souvent. « Il sont très forts. Ils ont la maà®trise du ballon. Le seul regret qu’on peut avoir c’est qu’on leur offre nous-màªmes le confort. Sans faire d’erreur, ils sont déjà très forts alors si en plus on leur facilite la tâche on ne peut pas prétendre à autre chose qu’une défaite. On a manqué d’agressivité devant leur but et devant notre but. Ils ont été meilleurs que nous mais on n’a pas tout fait pour espérer au moins un match nul », regrettait ainsi le milieu nantais au micro de Canal+.
« On ne bénéficie pas de cadeaux comme nous pouvons en donner »
Son acolyte belge de l'entrejeu Guillaume Gillet ne dit pas autre chose et s'élève également contre ces offrandes qui doivent cesser chez les Canaris. « Durant la première période, on donne la victoire à Monaco, lors des deux dernières minutes. On peut rentrer aux vestiaires à 1-0, avec une prestation solide, qui nous aurait permis de repartir avec de bonnes intentions. Malheureusement, les cadeaux qu’on offre nous coûtent très cher, a-t-il pesté dans L'à‰quipe. Face à une attaque aussi prolifique, c’est mortel. On a essayé, à§a a pas mal fonctionné en première période. Mais on n’a pas la màªme efficacité que Monaco devant le but, et on ne bénéficie pas de cadeaux comme nous pouvons en donner. »
Bonne nouvelle : Sergio Conceià§ao sait au moins sur quel levier appuyer pour repartir de l'avant.
JP