Deux mois et demi après son éviction du FC Nantes, Pierre Aristouy est sorti de son mutisme en accordant un entretien à « Sud Ouest » dans lequel il n'a pas caché son amertume. "Mon départ du FC Nantes”¯? Je considère que c’est une injustice, a-t-il expliqué. Il y a eu des moments difficiles, c’est quelque chose à laquelle on ne s’attend pas réellement. Il n’y avait pas d’urgence à prendre une telle décision. Quand c’est brutal, c’est toujours difficile de s’en remettre. Le mois de décembre a été compliqué mais il faut avancer. Aujourd’hui, je suis toujours salarié mais sans aucune activité au sein du club. C’est provisoire et va s’ensuivre une séparation définitive. Avec, je l’espère, une mise en accord sur les quelques points qui nous sépareraient."
"Il faut reprendre une vie un peu plus normale, différente"
Et à lui d'expliquer son nouveau quotidien… "Pour quelqu’un comme moi qui n’a jamais coupé depuis 30 ans, c’est très bizarre de se lever le matin sans avoir d’objectif bien précis. Il y a cette première étape à passer. Puis il faut reprendre une vie un peu plus normale, différente. S’occuper de ses enfants, faire des choses que l’on n’avait pas l’occasion ni le temps de faire. Et ensuite, effectivement, se reconstruire". Des propos qui laissent à penser que le Landais n'a pas encore vraiment digéré la décision de Waldemar Kita…