S'il a une belle histoire sur la scène nationale, le FC Nantes a eu beaucoup plus de mal en Coupe d'Europe. Deux demi-finales au total, la dernière en 1996, perdue face à la Juventus (2-0 ; 2-3), qui a engendré une légende chez les supporters nantais. Celle que les Canaris sont passés tout près de la qualification face aux futurs champions d'Europe. Une légende torpillée ce mercredi par Didier Deschamps dans les colonnes de L'Equipe. Celui qui était alors un titulaire indiscutable de la Juve a rappelé qu'il y avait alors deux classes d'écart entre les équipes.
"On a fait ce qu'il fallait pour avoir une bonne marge au retour. Autant ils avaient fait un match de demi-finales de Ligue des champions au retour, autant à l'aller, bon… la différence s'est vue. Au retour, on mène à chaque fois, 1-0, 2-1, alors je ne vais pas enlever le mérite à Nantes d'avoir poussé, mais même à 3-2, il y a quand même un petit peu de marge. Je ne vais pas dire qu'on a relâché, mais le 3-2 est à la 83e. Et on savait défendre quand il fallait défendre. Les joueurs de Nantes étaient survoltés, je me souviens d'une ambiance fabuleuse à la Beaujoire. Côté nantais, ils peuvent avoir l'impression de n'être pas passés loin ou d'avoir raté quelque chose. Je n'ai pas souvenir d'avoir eu peur ou tremblé, on était plus dans de la gestion en fin de match, même si ça reste une victoire historique pour Nantes".