L’âge idéal pour tomber amoureux de l’équipe qui faisait alors ràªver la France entière, Saint-à‰tienne. Interrogé ce vendredi matin dans les colonnes de L’à‰quipe, le technicien y exprime son affection pour les Verts de la grande époque.
‘J’ai été un fou de l’ASSE. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ! J’avais le maillot avec le numéro 6 de Dominique Bathenay. C’était mon idole. J’ai eu la chance de le côtoyer en Afrique, dans un tournoi où il était l’adjoint de Bruno Metsu aux Emirats arabes Unis. Mon premier match à Geoffroy-Guichard, c’était contre les Finlandais de Kuoplo. J’étais derrière les buts. Dans le jeu, ce qui m’est resté, c’est leur enthousiasme, qui leur a permis de renverser tant de situations. Quand j’ai joué contre Saint-à‰tienne ici, il y a eu quelque chose de fort qui se passait en moi. C’était comme un ràªve d’enfant. Rien n’est plus beau qu’un ràªve qui devient réalité.’
En matière de renversements de situation, Renard n’est pas loin de réussir un joli coup lui aussi, Sochaux n’ayant toujours pas abandonné l’espoir d’un maintien qui semblait utopique à la tràªve.
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