C'est le quotidien l'Equipe qui, à l'instant, publie certains extraits de l'audit de contrôle commandé par le Ministère des Sports au sujet de ce qu'il se passe à la Fédération Française de Football. Et de toute évidence, Noël Le Graët, le président de la FFF, et la directrice générale Florence Hardouin, ne sont pas épargnés. Pas plus que l'instance, au travers de son fameux COMEX.
"Le comex est identifié comme un lieu de constats et de consensus ; ce qui est sans nul doute l'une des conséquences du scrutin de liste bloquée qui ne laisse aucune place aux oppositions et induit une stratégie politique qui consiste à se ranger derrière le président, tête de liste, dès lors que les mandats des membres du comex sont statutairement liés à celui de président."
A La FFF, on peut noter que "la politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le réseau fédéral n'est ni efficace ni efficiente. Au siège de la FFF, les violences sexistes et sexuelles ne sont jamais clairement désignées » et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est largement sous-estimée dans la politique de développement fédéral." Quant à Noël Le Graët, les enquêteurs mandatés par le ministère des Sports notent "des signes forts de fragilisation, ceux de la fin d'une histoire […] Le président multiplie ce que certains qualifient de ''dérapages'', mais qui illustrent surtout la dérive d'un pouvoir solitaire sans aucun outil de régulation interne."