Et rappelle que le bian du président Sepp Blatter n’est pas si négatif.
But! Nantes : Encourageriez-vous Michel Platini pour en briguer la présidence ?
Marcel Desailly : (Rires) Je suis trop petit pour l'encourager comme à§a ! Il est très bien à l'UEFA, il a fait du très bon travail. Maintenant, il est vraiment légitime, surtout qu'on aime avoir des gens qui ont été acteurs dans le football pour àªtre à la tàªte des différentes instances. Il va détenir d'un seul coup l'évolution du football mondial entre les mains, avec les budgets, la dynamique et l'envie de rester dans la tradition footballistique, sans chamboulement. On parle de vidéo, de tiers-temps”¦ Il va quand màªme àªtre très strict là -dessus et tenir, mais on aura au moins peut-àªtre le sentiment d'un échange un peu plus fort avec “Platoche”.
But! Nantes : Et Sepp Blatter ?
Mais attendez, Blatter est encore là ! Il dit qu'il démissionne, mais il ne démissionne plus”¦ Et puis, ne cassons pas du sucre sur le dos de Blatter qui a fait un très bon travail depuis qu'il est là , en 1998. Il a multiplié les budgets par 10, par 15, avec 4 à 5 milliards générés par compétition organisée par la Fifa. Le football aujourd'hui est le sport le plus fort dans le monde entier, les télévisions se bagarrent pour en décrocher les droits de retransmission, donc on peut reconnaà®tre le bon boulot de Blatter pendant toutes ces années. Et si, sur les quelque 30 milliards passés entre les mains de la Fifa ces 17 dernières années, il y a eu quelques millions détournées via des commissions, il faut aller les chercher, trouver des preuves et sanctionner ces gens-là . Mais c'est minime par rapport à l'évolution du football mondial, c'est pour moi une anecdote que l'on doit corriger, mais qui reste anecdotique.
Propos recueillis par Charles GUYARD, à Nantes
Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans le dernier numéro de But! Nantes, en kiosques ou sur notre boutique.