Il en ressort quelques vérités immuables.
Les finishs des Verts font-ils peurs aux adversaires ?
IL SEMBLERAIT BIEN. Sur leurs dix-neuf buts inscrits depuis le début de la saison, les Verts ont trouvé la faille à douze reprises après l'heure de jeu. Sur ce total, neuf buts ont été marqués après la 80e et màªme cinq pendant les arràªts de jeu ! Une vraie force qui s'explique surtout par la fatigue de l'adversaire et l'homogénéité de l'effectif stéphanois, où les remplaà§ants sont très proches des titulaires en niveau de jeu. A l'inverse, les buts encaissés après la 80e minute se font très rares. Sur les douze, on n'en dénombre que deux et aucun dans le temps additionnel. Seuls Renato Civelli (80e) pour la réduction du score lilloise (victoire finale 3-1 des Verts) et Rachid Ghezzal, buteur à la 89e minute du derby (défaite 0-2), ont trouvé la faille dans le finish. En fin de match, la défense ligérienne est souvent sereine et s'autorise màªme à quelques montées comme ce fut le cas de Loà¯c Perrin, qui a obtenu le penalty de l'égalisation face à Dijon il y a dix jours.
Quel est le poids du banc de touche dans les résultats ?
IL EST CONSà‰QUENT. Déjà , ce qu'on constate, c'est que màªme lorsqu'il n'y est pas tenu, Christophe Galtier fait en sorte d'impliquer le plus souvent possible trois remplaà§ants par match. Sur les 51 changements possibles lors des 17 premières journées, il en a ainsi usé 49. Seuls les matches face au Beitar à l'extérieur et contre Qabala à domicile ont échappé à cette logique du turnover. C'est que cette rotation devient une force puisque, sur les 12 buts inscrits après la 60e minute, 5 sont venus directement d'un entrant et 2 l'ont été sur des passes de joueurs n'étant pas dans la composition d'équipe d'origine. Une spécificité qu'il convient de saluer puisque cela représente quand màªme 58% des buts de la dernière demi-heure.
Alexandre CORBOZ