L'organisateur de l'Euro 2016 n'écarte pas totalement le risque d'un report ou d'une annulation de la compétition en raison des risques d'attentats.
Les attentats suicides perpétrés vendredi soir aux abords du Stade de France soulèvent la question de la sécurité aux abords des enceintes, avec en toile de fond l'Euro 2016, censé se dérouler en France au mois de juin prochain. S'il en refuse l'augure, l'organisateur de la compétition Jacques Lambert reconnaît ce dimanche qu'un report ou une annulation n'est pas totalement à exclure.
"Cette question dépasse, et de loin, mes responsabilités d'organisateur opérationnel. Mais on voit bien que, pour l'UEFA et la France, c'est un type de décision qui a beaucoup de conséquences, explique le président de la société d'organisation de l'Euro 2016 dans les colonnes de L'Équipe. Tout est possible, tout est envisageable. Mais ce serait reconnaître que ceux qui nous attaquent ont raison de le faire."
Le match d'ouverture doit avoir lieu le 10 juin.
L'organisateur de l'Euro 2016 n'écarte pas totalement le risque d'un report ou d'une annulation de la compétition en raison des risques d'attentats.
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