Très ému par l’accueil anglais et la Marseillaise entonnée par tout Wembley mardi soir, le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps a accumulé les remerciements.
« Depuis notre arrivée, on a reçu des témoignages de solidarité très forts. J'aimerais remercier le peuple anglais et les gens qui étaient ici à Wembley. Cette communion dans la solidarité, dans la douleur, c'était très fort émotionnellement. Ça prend au coeur, ça prend aux tripes. C'est beau, émouvant, grandiose. Ç'a été un grand moment. Le match avait une dimension sportive, mais la dimension humaine était plus importante encore. L'envie, les joueurs l'avaient. Mais sans retirer les mérites d'une très bonne équipe d'Angleterre, le constat c'est qu'on était présents mais qu'on n'y était pas. On n'avait pas les arguments psychologiques et physiques pour jouer un match de haut niveau, assure Deschamps avant d’évoquer l’entrée en jeu de Lassana Diarra en seconde période. J'avais longuement discuté avec lui mais il ne m'avait rien demandé de spécial. Il m'avait simplement dit qu'il était là, disponible si j'avais besoin. J'ai choisi de le faire entrer parce que sur le plan humain, par rapport à ce qu'il a vécu (la disparition de sa cousine, NDLR), c'était lui envoyer un signe. Il nous a fait passer un message tellement remarquable en restant avec nous... »
Ému par l’accueil anglais et la Marseillaise entonnée par Wembley mardi, Didier Deschamps a accumulé les remerciements.
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