à‰quipe de France : les 3 enseignements de la victoire contre l'Allemagne (2-0)

Voici ce qu'il faut retenir de la rencontre.

Giroud, Martial et Gignac font oublier Benzema et Valbuena

Après avoir mis du temps à prendre ses marques, Anthony Martial a réussi à se lâcher sur la pelouse du SDF. Bien contenu dans un premier temps par le Romain Antonio Rüdiger, le Mancunien est sorti de sa boà®te pour prendre à revers la défense allemande et servir un caviar à Olivier Giroud juste avant la pause (1-0, 45e). Le goleador d'Arsenal, sevré de ballons durant la majeure partie du match, a finalement fait ce qu'on attend de lui : àªtre là au moment et à l'endroit où il le faut. C'est peut-àªtre peu mais c'est déjà plus que ce qu'on reproche à Karim Benzema. Quant à Martial, il a distillé sa 3e passe décisive pour sa 5e sélection. Du côté de l’entrant André-Pierre Gignac, il n'a mis que vingt minutes pour se signaler en catapultant de la tàªte un centre de Blaise Matuidi (2-0, 87e).

La charnière Koscielny-Varane s'installe

La faiblesse de l'attaque allemand a sans doute bien aidé à tirer ce constat-là mais la charnière formée par Raphaël Varane et Laurent Koscileny a brillé par sa solidité. Les deux défenseurs centraux semblent en effet s'installer dans cette équipe et ont contenu les attaques adverses en ayant toujours le geste juste et l'alignement adéquate. Très présents au duel, ils ont ainsi mis Thomas Müller mais surtout Mario Gomez sous l'éteignoir. Màªme sur les coups de pied arràªtés, Varane a pris le meilleur cette fois sur un certain Mats Hummels, bourreau bleu du dernier Mondial…

Coman se signale, Diarra prend confiance

Lassana Diarra a encore fait étalage de son excellente lecture du jeu en ratissant quelques ballons chauds. Moins rayonnant dans la création que lors de sa précédente sortie en Bleu, le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille a finalement été l'un des seuls techniciens de cette équipe à surnager. Il a ainsi fallu une période à Paul Pogba avant de trouver ses marques tandis qu'Antoine Griezmann a été en dedans par rapport à ses dernières brillantes prestations. Entré peu après l'heure de jeu, Kingsley Coman s'est signalé en débordant sur son premier ballon (70e).