Ancien joueur de River Plate, où il fut formé et où il termina sa carrière, Roberto Perfumo fit partie de la fameuse équipe du Racing Club qui savata littéralement l’ailier du Celtic Jimmy Johnstone lors de la Coupe Intercontinentale 1967. Le pugilat que furent les trois matches (aller, retour et d’appui) entre les deux équipes écÅ“ura les Ecossais à tel point qu’ils en parlent encore aujourd’hui. Perfumo, lui, sait que ce genre de méthodes a du bon face aux formations plus fortes.
“Je garrotterai les trois de devant, màªme si l’un est argentin. Et sueur et sang pour tous les secteurs”
C’est pourquoi, dans un billet pour Olé, il a donné des conseils aux joueurs de River Plate pour remporter la finale du Mondial des Clubs dimanche contre le grand Barà§a : “Il ne faut pas seulement que Kranevitter marque bien Messi. Il doit aussi lui faire sentir la rigueur de son marquage. Autrement dit, il doit lui mettre des coups en plus de faire faute. Pareil pour Suarez et Neymar s’il joue. Dans ce genre de parties, les défenseurs sont plus importants que les attaquants pour triompher. Les joueurs de River ne doivent pas avoir peur. Ils gagneront s’ils arrivent à perdre cette peur de perdre. Si j’étais entraà®neur, j’alignerais un 4-4-2. Je mettrais neuf joueurs dans mon camp, un type au marquage individuel sur Pique, qui est chaque fois moins bon dans les ressorties de balle, et un autre sur Iniesta, qui est chaque fois meilleur. Je garrotterai les trois de devant, màªme si l’un est argentin. Et sueur et sang pour tous les secteurs.” Football champagne, quoi !