En 2004, lors de sa première conférence de presse en qualité d'entraîneur de Chelsea, José Mourinho avait marqué les esprits par son arrogance, ne définissant lui-même comme le "Special One".
Neuf ans plus tard, le technicien portugais n'a toujours pas appris la modestie, comme en témoignent ses déclarations vendredi lors d'une conférence de presse à Bangkok.
"J'ai quelques cheveux blancs et je pense que dans mon cas, c'est un bon signe, cela signifie que je suis maintenant meilleur qu'avant. Je pense que je n'ai jamais été aussi bon, parce que dans ce métier, l'expérience est très importante. C'est d'autant plus vrai que dans mon cas, après mon premier passage à Chelsea, j'ai voyagé en Europe, deux ans en Italie et trois en Espagne, j'ai donc accru ma culture footballistique."
Une telle assurance, après avoir failli se vautrer sur scène, force le respect.
De retour au poste d'entraîneur de Chelsea, José Mourinho est toujours aussi sûr de lui.
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