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France – Equateur – Les Notes des Bleus : Du bon Koscielny, du très bon Matuidi
Face à l’Equateur, pour son troisième match de la Coupe du monde, l’équipe de France affichait au coup d’envoi 273 sélections sur la pelouse.
Dont plus de 120 pour les seuls Karim Benzema et Hugo Lloris…Et si le manque d’expérience peut (parfois) constituer un plus, ce n’était (vraiment) pas le cas dans l’enceinte mythique du Maracana. Les Bleus, 45 minutes durant, ont eu du mal. Dans la construction, dans la fluidité, dans le jeu court comme dans le jeu long. Il y eut des occasions en seconde période, mais rien d’exceptionnel.
Hugo Lloris, 6,5. Un arràªt à faire, un arràªt effectué en première période sur une énorme tàªte de Enner Valencia à la 40e. Un autre à la 83e lorsqu’il détourne une frappe puissante. Que demander de plus ?
Lucas Digne, 5,5. Très, et sans doute trop discret. Sur son aile, on a plus vu Griezmann et (beaucoup) plus Matuidi. Est dépassé sur la tàªte dangereuse de Valencia (40e). Victime d’un geste scandaleux du Mancunien Antonio Valencia, justement expulsé. Monte davantage une fois les Bleus en supériorité numérique. Sans succès.
Mamadou Sakho, 6. Un ralenti télé nous montre qu’il peut prendre un carton rouge d’entrée de jeu sur un méchante faute. Inutile. Gàªné par sa cuisse, il l’a également été plus par l’ultra-rapide Valencia. De solides interventions, néanmoins, par la suite avant de céder sa place à Raphaël Varane.
Laurent Koscielny, 6,5. Discret, certes, mais souvent efficace. Ne se laisse pas embarquer à la 8e sur la première incursion sérieuse de l’Equateur. Quelques bonnes interventions et notamment en seconde période dans des un-contre-un. Discret et efficace on vous dit.
Bacary Sagna, 5. Apparaà®t vraiment au retour des vestiaires avec un très bon centre pour Griezmann (47e). Dans l’ensemble, les Bleus ont surtout joué côté gauche, ne lui offrant que peu d’occasions de s’illustrer. N’a pas marqué des points ce soir.
Moussa Sissoko, 5,5. Rarement décisif durant le premier quart d’heure. Une (très) belle reprise du gauche à la 16e. Plus percutant par la suite, mais que de déchet dans ses centres et dans ses frappes. On espérait autre chose du joueur de Newcastle, notamment sur le plan offensif, à 11 contre 10.
Morgan Schneiderlin, 5,5. Le commentateur de TF1, Christian Jeanpierre, nous a assuré qu’il avait parfaitement réussi son début de match. On ne devait pas assister au màªme. Positionné juste devant le tandem Sakho-Koscielny, Schneiderlin, pour ses grands débuts en Coupe du monde, s’est attaché à transmettre les ballons. Très et trop discret.
Blaise Matuidi, 7. C’est une habitude : une activité hors-norme dès le début du match. Positionné à gauche avec Griezmann et Digne, on a encore vu le phénomène (8 kilomètres parcourus) à l’oeuvre. Avec toujours plus d’appétit offensif et une belle occasion à la 63e, sur une remise de Benzema. Le meilleur Franà§ais, avant qu’il ne cède sa place à Olivier Giroud (67e).
Paul Pogba, 6,5. De la puissance, toujours, mais cette fois, Paul Pogba devait également créer du jeu. Ce que le Turinois n’a pas toujours parfaitement fait avec des centres imprécis et une mauvaise habitude à piquer ses ballons dans la surface de réparation. La première occasion des Bleus est néanmoins pour lui, à la 38e, sur une tàªte après un coup-franc de Griezmann. Enorme occasion, également, en seconde période, avec une tàªte qui flirte avec le poteau.
Antoine Griezmann, 5,5. Les Equatoriens le surveillaient de près et à§a s’est vu. Du coup, Griezmann a été assez effacé. Une grosse occasion, toutefois, lorsqu’il trouve la gardien équatorien, Dominguez, puis le poteau à la 47e au terme d’un geste sublime.
Karim Benzema, 5,5. Pas trouvé par ses partenaires durant tout le premier quart d’heure. Benzema a ensuite reculé et s’est màªme excentré pour pouvoir toucher le cuir. Sans plus de succès. Un bel enchaà®nement à la 44e et de nombreuses remises, souvent astucieuses, en seconde période. Mais quand un avant-centre ne marque pas…
Dans l’équipe équatorienne, dont on ne louera jamais assez le courage et l’abnégation, un homme est au-dessus des autres : Enner Valencia. Dont on devrait assez vite entendre parler en Europe, et non plus dans le seul championnat mexicain. Autre bonne surprise, le gardien Alexander Dominguez, qui a multiplié les parades tout au long de la seconde période.