par La rédaction

Coupe du Monde – Portugal : Cristiano Ronaldo, pas encore mort, pas tout à fait vivant

Alors que son rival Lionel Messi avait déjà extirpé son pays de deux mauvais pas face à la Bosnie-Herzégovine (2-1) et l’Iran (1-0), on attendait beaucoup de Cristiano Ronaldo.

Blessé au genou en fin de saison et remis sur pied pour le début de la Coupe du Monde, CR7 avait traversé le match face à l’Allemagne (défaite 4-0) comme un fantôme.

Cette nuit, contre les Etats-Unis, le Ballon d’Or avait l’occasion de sauver son Portugal. Comme il l’avait fait face à la Suède en barrages en inscrivant quatre buts aussi sublimes que capitaux. Sans réaliser un grand match, le natif de Madère s’est mué en passeur décisif pour délivrer à Varela, la passe synonyme d’espoir pour tout un peuple. Celle du nul qui laisse encore 1% de chance au Portugal de réaliser l’exploit du premier tour.

Invisible durant 90 minutes…

Bien muselé par la sentinelle américaine Beckerman, qui avait adopté un marquage très resserré sur le meilleur joueur du Monde, Cristiano a eu beaucoup de mal à exister. Pourtant, sur son premier ballon, on a cru au retour du grand CR7 quand celui-ci prend le ballon et mystifie quatre Américains. Un éclat sans suite. Il aura même fallu attendre la 42e minute de jeu pour voir une deuxième action de classe de la part du joueur du Real qui parvient enfin à combiner avec Nani. Mais, comme en atteste sa première tentative sur coup-franc à 25 mètres très loin du cadre de Tim Howard, Ronaldo n’était pas dans un grand jour.

… Mais auteur d’une passe divine dans le money-time

En deuxième période, on a souvent vu CR7 au sol - victime d’un traitement de faveur américain - ou hors-jeu. A la 61e minute, la star de l’équipe portugaise est enfin parvenue à trouver un peu d’espace pour s’offrir une situation dans le jeu mais l’ancien Mancunien a expédié sa frappe forcée dans les nuages… Quelques secondes seulement avant l’égalisation américaine (1-1). Son pays mené, Ronaldo s’est fait plus présent mais ses têtes (89e et 91e) manquaient de conviction. Mais Cristiano est un grand joueur et les géants ont toujours un coup de patte à sortir lorsque plus personne n’y croit. A l’instar de Messi la veille. Pour CR7, ce sera un centre parfait pour Varela. Pour le but du 2-2 à la 94e minute. Même si c’est très insuffisant de la part du meilleur joueur de la planète, on retiendra le geste.

Rincé par son impressionnante saison 2013-14 (51 buts en 46 matches dont 17 en Ligue des Champions), l’attaquant du Real Madrid ne parvient toujours pas à trouver son second souffle. Inquiétant pour la Seleççao de Paulo Bento qui aura besoin d’un CR7 à 100% pour rêver de l’exploit face au Ghana.

Pour résumer

Alors que son rival Lionel Messi avait déjà extirpé son pays de deux mauvais pas, on attendait beaucoup de Cristiano Ronaldo.

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