FC Barcelone : le Real Madrid, les sifflets… Gérard Piqué contre-attaque !

Dans un entretien accordé à El Pais ce mercredi, Gérard Piqué est sorti du silence pour revenir sur ses dernières provocations et les sifflets dont il faisait l’objet par le public espagnol.

Pris dans la tempête médiatique après s’être moqué du Real Madrid sur le cas Cheryshev qui a provoqué le déclassement merengue en Coupe du Roi, Gérard Piqué a réagi avec beaucoup d’humour : « Concernant l’utilisation des émoticônes, c’est parce que je regardais Leo Harlem (humoriste espagnol, NDLR) et que j’ai beaucoup ri », lâche-t-il avant de reprendre son sérieux et réclamer davantage de détachement de la part des gens : « Je pense que nous ne devrions pas prendre les choses avec trop de sérieux ».

Il n’avait rien préparé pour le Clasico

« Shakiro » est également revenu sur l’épisode du Clasico où il avait grondé Munir pour lui avoir volé le but du 5-0 en fin de partie : « Je voulais célébrer. Contrairement à ce qu’ils disent là-bas (à Madrid, NDLR), je n’avais rien préparé. Je suis un Culé (Barcelonais, NDLR) et l’opportunité de gagner 0-4 à Madrid, il y en a peu pour ne pas dire aucun dans une carrière. Donc je voulais marquer pour ce match », explique le défenseur, assurant qu’il n’en voulait pas à son coéquipier mais qu’il avait entretenu le buzz sur les réseaux sociaux par « effet de distraction ».

« Je suis sifflé parce que je suis moi et que je les rends malade »

Enfin, concernant les sifflets en sélection, Piqué les a démonté : « Je suis sifflé parce que je suis moi et que je les rends malade », a-t-il lâché avant de lancer ses vérités : « D’abord, il n’y a qu’une centaine de personnes qui me sifflent et on dit à chaque fois que c’est tout le monde. Ensuite, il n’y a pas de raison valable. Les arguments n’existent pas. « Piqué ne se sent pas espagnol », disent-ils. Mais quand ai-je dit cela ? On m’a aussi sorti : « On siffle Piqué à cause de ce qui s’est passé avec Kevin Roldan ». Mais ce n’est pas Barça-Madrid, ça n’a rien à voir avec la sélection. Il n’y a aucun argument… Après, je suis extrêmement privilégié et très heureux. A la fois personnellement et sportivement. Pourquoi serais-je en colère ? »