FC Barcelone : quand Guardiola passait la brosse à reluire au Barça

Il y a quelques années, son discours était différent…

Très heureux au Bayern Munich, Josep Guardiola a coupé court aux fantasmes qui lui prédisent un éventuel retour sur le banc du FC Barcelone à l'avenir. « Si vous me voyez revenir au Barà§a, donnez-moi un coup de marteau sur la tàªte », a-t-il balayé d'un revers de main. Devant cette réflexion, nous nous sommes intéressés à sa première conférence de presse donnée lors de son intronisation à la tàªte de l'équipe fanion du Barà§a en 2008.

« Messieurs, bonjour. Vous pouvez supposer l'énorme motivation qui est la mienne, d'àªtre ici dans ce club et de le diriger. C'est le plus grand des honneurs qui puisse m'àªtre fait. J'aime ce club par-dessus tout. Je ne prendrais jamais une décision qui ira contre Barcelone, ou qui pourra lui àªtre préjudiciable. Tout ce que je vais faire sera basé sur l'amour que j'ai pour le Football Club de Barcelone. Nous voulons – et il est nécessaire – d'avoir de l'ordre et de la discipline au sein du vestiaire.

Le club a traversé une époque où tout le monde n'a pas montré le professionnalisme que le club mérite. Il est maintenant venu l'heure que chacun se remette à courir et à donner le maximum.

J'ai fait partie de ce club pendant de nombreuses années, et je suis là pour corriger les erreurs qui ont été commises par le passé. Je vous défendrai jusqu'à la mort, mais je peux aussi vous dire que je vais àªtre exigeant avec vous, tout comme je serai exigeant envers moi.

Je ne demande qu'une chose : je ne vais jamais vous renier pour une passe manquée ou pour une tàªte manquée qui nous vaudrait de prendre un but en contre. Juste, je dois savoir que vous vous donnez à 100 % sur le terrain. Je peux pardonner n'importe quelle erreur commise sur le terrain, mais je ne pardonnerai jamais que vous ne donniez pas votre cÅ“ur et votre âme à Barcelone.

Nous sommes au Barà§a, messieurs ! On ne va pas se poser de questions, il faut tout donner. Un joueur, tout seul, n'est rien. Il a besoin de ses compagnons, de ses amis autour de lui pour le sublimer : toutes les personnes qui sont dans cette salle, toutes les personnes autour de vous.

Beaucoup d'entre vous ne me connaissent pas, aussi, nous allons-nous employons dans les prochains jours à former un groupe, une famille. Si quelqu'un à n'importe qu'elle problème, je serais toujours là pour en discuter. Pas seulement pour ce qui est du domaine sportif, mais aussi du domaine professionnel, familial ou de l'environnement.

Nous sommes tous là pour nous aider les uns les autres et nous assurer qu'il y ait un tel esprit de paix au sein du vestiaire qu'aucun joueur ne sente ni tensions ni divisions. Nous ne sommes qu'un ! Nous sommes un petit groupe, car dans toutes les équipes, le fait d'avoir un gros groupe tue l'esprit d'équipe.

Tous les joueurs qui sont présents dans cette salle sont très bons. Si nous gagnons, le mérite nous reviendra entièrement. Nous allons rester soudées aux moments où la saison deviendra difficile. Aussi, nous allons nous assurer que rien ne fuite dans la presse. Je ne veux personne qui fasse la guerre de son côté !

Nous allons àªtre unis, j'ai foi en nous. Le style nous est dicté par l'histoire du club et nous allons nous y fier. Quand nous avons le ballon, nous ne pouvons pas le perdre ! Et quand cela arrive, nous devons tout donner, courir et le récupérer.

C'est tout ce que j'ai à vous dire pour le moment ».

Stéphane Monier