Le sélectionneur américain, Jürgen Klinsman, tente de convaincre ses troupes de ne pas se focaliser sur Lionel Messi.
Un an après le traumatisme de la finale perdue contre le Chili, Lionel Messi et l’Argentine ont une nouvelle chance de remporter cette Copa America qui les fuis depuis 1993. Un succès final serait d’autant plus prestigieux que la compétition célèbre son centenaire. Mais avant de ràªver d’un sacre, les Argentins doivent battre le pays hôte, les Etats-Unis. La sélection dirigée par l’Allemand Jürgen Klinsmann aura le public derrière elle mais cela suffira-t-il face à ‘La Pulga’ ? Oui assure le champion du monde 90 : ‘Tout est possible. En éliminatoires du Mondial, l’Argentine a perdu, elle n’est pas invincible. Et puis Messi, comme Maradona contre qui j’ai joué, est le meilleur de son époque. Mais il y a des faà§ons d’arràªter màªme des champions de cette trempe. Pour cela, il ne faut pas mettre dix joueurs devant les buts. De toute faà§on, nous ne jouons pas comme à§a. Il faudrait àªtre courageux, ne pas attendre les tirs au but. Nous voulons prouver que ceux qui ne croient pas en nous se trompent. Mes joueurs savent que c’est leur moment’.
‘Quand on les affronte, il ne faut pas les regarder’
Relancé sur son plan anti-Messi, Klinsmann a préféré botter en touche et ressortir une anecdote remontant à l’époque où il jouait à Stuttgart et avait affronté le Napoli de Maradona en finale de la Coupe de l’UEFA (2-1 ; 3-3). ‘En 1989, en finale, les supporters de Stuttgart, plutôt que de nous encourager, étaient hypnotisés par la magie de Maradona lors de l’échauffement. Les champions comme eux sont ainsi. Mais quand on les affronte, il ne faut pas les regarder, il faut voir à§a comme une formidable occasion de grandir’. Les Etats-Unis vont-ils continuer de grandir ? Réponse cette nuit !