La CONMEBOL l'a renvoyé dans ses cordes.
Lionel Messi a été expulsé pour la deuxième fois de sa carrière samedi, devant le Chili (2-1). L'attaquant de l'Argentine n'a pourtant pas fait grand-chose pour écoper d'un rouge avec Gary Medel, avant màªme la mi-temps.
Personne n'a en effet vraiment compris pourquoi l'arbitre l'avait renvoyé au vestiaire, ce que Messi lui-màªme n'a pas digéré puisqu'il n'est màªme pas venu récupérer la médaille attribuée au troisième de la compétition.
Pire, Messi s'est lâché comme jamais sur l'arbitrage. « Nous n’avons pas à faire partie de cette corruption. Tout est fait pour que le Brésil gagne. On nous a totalement manqué de respect. Les arbitres ne nous ont pas laissés accéder à la finale, a-t-il pesté avec force. Je paie peut-àªtre la note aujourd’hui. Avec un carton jaune, tout aurait pu àªtre réglé. Je dis toujours la vérité et je suis honnàªte, c’est pour à§a que je suis serein. Si ce que je dis a des répercussions, ce n’est pas ma faute. Je crois que ce qui s’est passé (le carton rouge) est dû à ce que j’ai dit. »
Devant ces terribles accusations, la CONMEBOL n'est pas restée de marbre. « Dans le football, on perd et on gagne mais un pilier fondamental du fair-play est d'accepter les résultats avec loyauté et respect, peut-on ainsi lire dans un communiqué. Il est inacceptable qu'en raison d'incidents isolés soient lancées des accusations infondées qui masquent la vérité et jettent le trouble sur l'intégrité de la Copa América. De telles accusations sont un manque de respect à tous les adversaires. »
JP