Le FC Barcelone tenait une occasion en or de passer devant le Real Madrid, tenu en échec quelques heures plus tôt par Eibar (1-1). Las, les hommes de Luis Enrique ont pris l’eau sur la pelouse du Celta Vigo. L’absence de certains cadres s’est fait sentir.
L’absence de Messi commence à peser
Les premiers matches du Barà§a sans son maà®tre à jouer se sont plutôt bien déroulés. Mais pour peu que le niveau de l’adversaire s’élève et l’importance de Messi réapparaà®t au grand jour. Neymar a trouvé le chemin des filets, mais sur penalty. Muet pour le deuxième match de suite, Luis Suarez brille moins sans son meilleur pourvoyeur de ballons. Surtout, Luis Enrique peine à trouver le troisième larron capable de compenser l’absence de l’Argentin. Rafinha n’a pas davantage convaincu ce soir que Paco Alcacer face à Monchengladbach.
Iniesta, le patron est entré trop tard
Du haut de ses 32 ans, le milieu de terrain Blaugrana a certes besoin d’un peu de repos de temps en temps. Mais la relève tarde à s’affirmer. Recruté pour 50 millions d’euros, André Gomes paraà®t encore bien tendre. Arda Turan semble quant à lui briller davantage lorsqu’il est aligné au sein de la ligne d’attaque et non dans l’entrejeu. Luis Enrique a tenté de rattraper le coup en lanà§ant Iniesta à la pause afin de réorganiser son équipe. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le Barà§a a remporté le second acte sur le score de 3-1. Mais le mal était déjà fait…
Umtiti déjà indispensable
Critiqué par certains, Jérémy Mathieu n’a pas arrangé son cas en marquant un but contre son camp à la demi-heure de jeu. Lui imputer la responsabilité du naufrage défensif serait injuste : toute l’équipe est passée au travers en première période. Mais on ne peut s’empàªcher de constater que la présence du gaucher était le seul changement dans la défense-type de Luis Enrique. À l’évidence, Javier Mascherano et Samuel Umtiti, qui a déjà mis tout le monde dans sa poche en Catalogne, apportent davantage de sérénité.
Sylvain Opair