Toucher à la MSN n’est pas sans risque. Luis Enrique a déjà payé pour le savoir, lui qui faillit perdre sa place il y a deux ans après avoir laissé Lionel Messi sur le banc. Ce samedi face à l’Athletic Bilbao (3-0), l’entraà®neur du Barà§a ne s’est pas démonté, se passant des services de Luis Suarez et sortant Lionel Messi à l’heure de jeu. Deux paris audacieux mais payants.
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Luis Suarez préservé, Alcacer libéré
L’état de forme de ses leaders est l’une des préoccupations majeures de l'entraà®neur catalan. Celui-ci avait donc décidé de laisser Luis Suarez sur le banc au coup d’envoi du match de ce samedi. Un pari payant puisque Paco Alcacer, si décevant depuis son arrivée l’été dernier, a cette fois ouvert le score en profitant d’un centre en retrait parfait de Neymar. Il s’agit du premier but d’Alcacer en Liga sous le maillot barcelonais ! La victoire acquise en deuxième période, Suarez n’a quant à lui màªme pas foulé la pelouse du Camp Nou.
Messi, une sortie sans conséquence
Huit matches de suite dans leur intégralité ; Messi frôle le surmenage en 2017. Conscient de ne pouvoir s’en passer au coup d’envoi, Luis Enrique a néanmoins profité des deux buts d’avance acquis par le Barà§a pour remplacer sa star par Sergi Roberto dès la 63e minute. Une décision rarissime que le technicien n’a pas eu à regretter : quatre minutes plus tard, Aleix Vidal tuait tout suspense avec le but du 3-0. On n’ose imaginer quels auraient été les commentaires si l’Athletic Bilbao avait relancé la partie après la sortie de Messi…
Vidal, plus personne n’y croyait
Dans l’équipe-type des joueurs les plus costauds mentalement, il faudrait intégrer Mathieu Valbuena, de retour à un très bon niveau après ses déboires sportifs et judiciaires, mais aussi Aleix Vidal. Longtemps banni des convocations de son coach, l’arrière droit du Barà§a ne s’est jamais plaint. Et alors qu’un départ cet hiver semblait inéluctable, voilà que Luis Enrique compte à nouveau sur lui. Mieux, l’ancien joueur du FC Séville a inscrit le dernier but de son équipe au terme d’une jolie percée plein axe. Une vraie recrue…
Sylvain Opair