Comment finaliser la venue d’un joueur que ses dirigeants n’entendent pas transférer ? Cette question, les dirigeants du FC Barcelone se la sont sans doute posée à l’heure d’établir leur plan d’attaque pour Marco Verratti. Et visiblement, leur stratégie consiste à inciter le milieu relayeur à réclamer un départ, de faà§on à ce que le PSG n’ait plus d’autre choix que de lui ouvrir la porte.
‘Vous n’avez pas besoin de parler au manager de Verratti dans une discothèque à Ibiza’
Mais cette tactique peut aussi se retourner contre le Barà§a en permettant au joueur de 24 ans d’obtenir une prolongation de contrat. C’est pourquoi, aux yeux de José Maria Casanovas, éditorialiste pour le quotidien Sport, les dirigeants catalans font fausse route sur ce dossier.
‘Le Barà§a ne doit pas répéter les màªme erreurs qu’avec Marquinhos et Thiago Silva. La volonté du joueur de venir n’est pas décisive. La clef, c’est le président qatari. Le show de Donato Di Campli et de son joueur ces jours-ci à Ibiza est digne de Mino Raiola : il permet surtout à son joueur de négocier avec le PSG une amélioration de son contrat et un bon bonus pour l’agent. Comme ce qu’a fait Griezmann avec Manchester United. Le Barà§a ne peut pas tomber dans ce piège à nouveau. Vous ne pouvez pas attendre Verratti pendant un mois, et ensuite signer un plan B de seconde zone. Les dirigeants catalans doivent changer de tactique. Vous n’avez pas besoin de parler à l’agent de Verratti dans une discothèque à Ibiza. Il serait normal, étant donné l’importance de l’opération, que le président Bartomeu se rende à Paris et voie Nasser Al-Khelaà¯fi en face à face. C’est lui qui a le pouvoir de décision.’
Aux dernières nouvelles, c’est plutôt Verratti qui solliciterait un rendez-vous avec son président afin de lui signifier ses envies d’ailleurs. Ou sa volonté d’obtenir une énième prolongation de contrat…
Sylvain Opair