Real Madrid : Cristiano Ronaldo « ne pense qu’à sa gueule » selon Daniel Riolo

Daniel Riolo accuse Cristiano Ronaldo de faire passer son ego avant la réussite du Real Madrid, quitte à plomber le travail de son coach Rafael Benitez.

Par
But ! Football Club
23 novembre 2015

Parler de crise peut sembler exagéré dans la mesure où le Real Madrid occupe la troisième place du classement de Liga. Mais le revers concédé samedi par les hommes de Rafael Benitez face au FC Barcelone (0-4) fait mauvais genre. D’autant que Cristiano Ronaldo, l’homme à tout faire de l’attaque merengue, enchaà®ne les prestations moyennes. Pour le consultant de RMC Daniel Riolo, ces deux constats sont d’ailleurs intimement liés, l’international portugais ayant selon lui savonné la planche à Benitez en refusant de partager la lumière.

‘Ronaldo n'a jamais pensé le foot autrement qu'en pensant à sa gueule, écrit Riolo sur son blog. Un individualisme forcené. L'équipe joue pour lui, tout le monde s'incline et il marque les buts. Tant que à§a marche, tout le monde s'accommode de à§a. Et si un coach arrive et bouge les lignes de cette stratégie tacite, Ronaldo s'agace. Sa place dans le vestiaire est tellement imposante que les conséquences ne peuvent qu'àªtre conséquentes. Puisque le jeu tourne autour de lui, s'il est moins en forme, plus rien ne tourne. Et c'est exactement le Real de Benitez aujourd'hui.’

CR7 au PSG, du pur marketing selon Riolo

Le polémiste semble du reste convaincu que le joueur de 30 ans quittera la capitale espagnole au terme de l’exercice actuel. le PSG fait figure de favori pour l’accueillir dans ses rangs à partir de la saison prochaine. Un choix plus marketing que sportif aux yeux de Riolo.

Ne pensant qu'à sa fin de carrière, Ronaldo est pràªt à quitter le navire. Jorge Mendès prépare le contrat. Le PSG est pràªt. Le marketing en place. Le sportif passe après. Le PSG vit déjà avec une star qui se dit plus importante que son club, à§a ne serait qu'une continuation. (…) Comme José Mourinho avant lui (lui màªme conseillé par Mendès, sans doute pas un hasard), Ronaldo s'est cru, se croit, plus important que le club. L'institution doit se coucher devant leur égo sans mesure. Une déviance insupportable du foot où quand l'individu supplante le club, sa politique.’

Pour tempérer son propos, Riolo précise tout de màªme : ‘Loin de moi l'idée de contester la vie sportive de Ronaldo. Sa carrière est immense, ses buts servis par wagon. Reste qu'au présent, ses performances sont moins reluisantes.’