Real Madrid : le plan en 3 temps de Florentino Pérez pour sortir de la crise

Ridiculisé par le FC Barcelone à Bernabeu (0-4), le Real Madrid est en crise mais son président Florentino Pérez semble avoir dessiné un plan pour l’en sortir.

Par
But ! Football Club
23 novembre 2015

Décryptage du quotidien AS.

Récupérer la confiance et l'appui des supporters

A la suite du fiasco contre le Barà§a, le nom de Florentino Pérez a été scandé à coup de « démission » par une large frange du stade Santiago-Bernabeu. Un véritable affront pour le président merengue, qui veut par dessus tout jouir d'une bonne réputation auprès d'eux. « Ce qui me touche le plus, c'est d'avoir perdu leur affection », aurait-il ainsi glissé en privé suite au revers. Son cheval de bataille n°1 sera donc de retrouver leur confiance. Une plus forte présence aux entraà®nements, un marché des transferts plus actif que prévu et une communication plus axée sur l'identité du club pourraient faire partie de sa stratégie.

Mettre enfin les divas du vestiaire au pli

Màªme s'il a toujours misé sur le recrutement de stars du foot, cela est souci n°1 de Florentino Pérez depuis la nuit des temps : rien ne doit jamais àªtre plus fort que l'entité Real Madrid. Depuis l'arrivée de Gareth Bale et la confusion créée autour de Cristiano Ronaldo, le club espagnol donne pourtant l'impression de passer au second plan des querelles intestines. Le président merengue veut désormais rompre avec cette logique et redonner la main à l'autorité institutionnelle. AS annonce ainsi que plusieurs joueurs pourraient faire les frais de virage : Gareth Bale, Cristiano Ronaldo mais aussi et surtout Karim Benzema ! Des recrues ne manqueraient pas (Lewandowski, Hazard, Agüero et Morata sont cités) pour venir les remplacer et pourraient àªtre directement financées par le transfert de CR7 à l’été 2016.

Des élections anticipées au programme ?

Dans sa démarche de frapper un grand coup, Florentino Pérez aurait enfin dans l'idée de convoquer des élections anticipées à la présidence du Real Madrid (il est sous mandat jusqu'en 2017). Un choix qui peut paraà®tre risqué dans l'hypothèse où il est lui-màªme fragilisé mais qui obérait à une stratégie à double détente : ne pas permettre à ses adversaires potentiels de préparer au mieux leur candidature et brouiller le vecteur négatif renvoyé au public par son passage devant la justice mercredi prochain. Businessman au bras long avant d'àªtre un homme politique qui s'ignore, Pérez semblerait déjà savoir ce qu'il fait dans un tel cas de figure.