Espagne
Real Madrid : les 3 bombes à retardement qui risquent de faire exploser le vestiaire
L’ambiance n’est pas au beau fixe au Real Madrid.
Après la défaite devant la Real Sociedad et un recrutement peu équilibré, les petites guerres internes fleurissent. Décryptage.
Cristiano Ronaldo prend-il trop de pouvoir ?
En s'élevant publiquement contre ses dirigeants concernant le recrutement, Cristiano Ronaldo a envoyé un signal négatif et a titillé Florentino Pérez et Sergio Ramos. Si ce dernier n'est pas complètement en désaccord avec lui, il reste qu'il lui a dirigé des remontrances publiques. CR7 prendrait-il trop de pouvoir ? Pas vraiment si on en croit les socios, qui se sont majoritairement rangés à ses côtés en ne demandant pas de sanction contre lui. Mieux, selon un sondage publié par AS, 79% pense màªme que le mercato n'est pas aussi bon que celui de l'été dernier. En revanche, son grand allié Jorge Mendes ne fait pas l'unanimité au sein du Madridisme.
Florentino Pérez est-il débordé ?
C'est une décision de son propre chef qu'il commence à regretter d'assumer. En se passant de directeur sportif officiel, suite aux départs conjugués de Jorge Valdano, José Mourinho ou Miguel Pardeza, Florentino Pérez prend désormais en charge le recrutement du club merengue et fait forcément des erreurs. Son temps est màªme compté et ses comportements disséqués. Ainsi, d'après El Confidencial, il ne serait pas descendu dans le vestiaire merengue après la défaite à San Sebastian, chose qu'il fait très rarement màªme en cas de défaite. Pérez serait en fait déjà déà§u par quelques comportements. « L'équipe restera comme telle, l'entité ne doit pas àªtre altérée et le joueur qui ne le comprend pas va souffrir », aurait-il lancé en interne.
Le recrutement a-t-il agacé le vestiaire ?
Cristiano Ronaldo a finalement dit tout haut ce que tout le monde penserait tout bas : le recrutement estival n'a pas convaincu le vestiaire merengue. Le très sérieux El Pais a ainsi récemment fait savoir que plusieurs joueurs n'auraient pas compris certains choix pris en haut lieu, comme les départs d'Angel Di Maria et de Xabi Alonso et le manque de volonté de se renforcer en défense. Pérez serait montré du doigt. Autre anecdote surprenante, pour se débarrasser de l'encombrant dossier Falcao, le président du Real Madrid aurait refilé la patate chaude à Carlo Ancelotti, qui aurait été obligé de répondre directement à un coup de fil de Jorge Mendes !
JP
