Real Madrid : les 3 erreurs d’Ancelotti qui pourraient lui coûter sa place

Ainsi va la vie au Real Madrid : célébré il y a un mois pour son travail à la tàªte de l’effectif merengue, Carlo Ancelotti est aujourd’hui critiqué jusqu’au sein de la direction du club. Voici ce qui lui est reproché.

Le 4-4-2 sacrifié pour Gareth Bale

Nous l’évoquions il y a une semaine : c’est en 4-4-2 que le Real Madrid a livré ses meilleures prestations cette saison. Le problème, c’est que ce système ne peut àªtre mis en place qu’en l’absence d’un des trois membres de la BBC. Ancelotti l’a en effet répété il y a quelques semaines devant la presse, Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et Karim Benzema ‘seront titularisés chaque fois qu’ils pourront jouer‘ . Une obstination mal comprise à l’heure où l’international gallois peine plus que jamais à justifier son prix (100 millions d’euros dépensés en août 2013) et où Cristiano Ronaldo marche à côté de ses pompes.

Une mauvaise gestion de l’état de forme des joueurs

Ancelotti bénéficie d’une circonstance atténuante : les blessures de Luka Modric, de Gareth Bale, puis de James Rodriguez ont considérablement réduit les possibilités de faire tourner son effectif, notamment dans l’entrejeu. Néanmoins, de nombreux observateurs espagnols s’interrogent sur la pertinence d’aligner systématiquement Toni Kroos. Débordé en 2014, l’international allemand affiche des signes d’usure. ‘Le turnover n’est pas une nécessité absolue, nous n’avons pas tant de matches que cela‘ affirmait l’ancien coach du PSG en janvier. Des propos qui lui reviennent aujourd’hui en pleine tàªte.

Ancelotti trop gentil avec son effectif ?

Partout où il est passé, l’entraà®neur italien, homme affable et cultivé, a su se faire aimer. Susciter l’adhésion des joueurs constitue un atout mais peut, à terme, fragiliser l’autorité d’un coach. Justement, Ancelotti est accusé d’avoir été trop permissif avec ses joueurs, décevants depuis un mois et demi. La faà§on dont il avait minimisé l’élimination de ses troupes en Coupe du Roi face à l’Atlético mi-janvier (‘Nous avons contrôlé les deux matches et nous avons bien joué‘ ) passe aujourd’hui pour un manque de discernement du technicien, qui n’a pas su identifier les symptômes du déclin merengue.