Mais il n’y a franchement pas de quoi pavoiser tant les hommes de Rafael Benitez ont souffert…
Une défense transpercée de toute part
Combien y avait-il eu d’occasions parisiennes au match aller : deux, à tout casser ? Ce soir, il faudrait un résumé de dix minutes pour les réunir. Zlatan Ibrahimovic et les siens ont touché les montants à trois reprises (dont deux par Angel Di Maria) et menacé les cages de Keylor Navas sur presque chaque montée de balle en première période. La défense madrilène, censée àªtre le point fort de l’équipe, a souffert dans l’alignement, le duel et l’agressivité.
Rien ou si peu dans la construction de jeu
On sait que le Real Madrid aime laisser la balle à son adversaire et procéder par contre-attaque. Rien d’étonnant, donc, à ce que le PSG se soit accaparé la possession du ballon. La différence, contrairement au match aller, c’est que cette fois, Luka Modric et sa bande n’en ont que rarement fait un bon usage lorsqu’ils l’ont récupéré : passes en touche, manque de solutions… Jamais ou presque le Real n’est parvenu à se sortir de l’étau parisien.
Où était Cristiano Ronaldo ?
Depuis la tribune du stade Santiago-Bernabeu, le président du PSG Nasser Al-Khelaà¯fi a dû se demander si cela valait le coup de débourser plus de 100 millions d’euros pour l’international portugais. On critique Zlatan Ibrahimovic, mais que dire de la prestation de CR7, qui a passé 90 minutes à errer sur la pelouse sans se créer une seule occasion, sinon sur un coup franc dévié par le mur ? Clairement, le poste d’avant-centre l’isole du jeu.