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Espagne

Real Madrid : pourquoi le Barça serait chouchouté par les arbitres

Certains supporters du Real Madrid soupçonnent les arbitres de Liga de se montrer plus sévères avec les adversaires du FC Barcelone.

Contre onze joueurs, ils ne peuvent pas gagner ! C’est pour cela que le Barà§a a eu besoin d’aide cette saison.’ Les propos de Tomas Roncero sont évidemment excessifs. C’est le rôle de ce consultant, célèbre en Espagne pour son soutien inconditionnel au Real Madrid, que de mettre de l’huile sur le feu entre les deux géants espagnols. Les accusations du trublion de la chaà®ne La Sexta commencent toutefois à trouver un certain écho parmi les supporters merengue.

Un exclu pour le Barà§a, neuf pour ses adversaires

Samedi, lors de sa victoire sur la pelouse du Betis Séville (2-0, 36e journée), le FC Barcelone a évolué près d’une heure à onze contre dix, suite à l’exclusion du défenseur allemand Heiko Westermann à la 35e minute. C’est la septième fois cette saison en Liga que les coéquipiers de Lionel Messi terminent une rencontre en supériorité numérique (pour neuf exclus en tout). Et dans trois de ces sept rencontres, le score était à égalité lorsque l’arbitre a brandi son premier carton rouge.

En tout, la formation catalane a évolué en supériorité numérique durant 257 minutes en championnat, ce qui représente un peu moins de trois matches complets. À l’inverse, le Barà§a n’a subi qu’une seule expulsion. Màªme constat du côté des avertissements : les hommes de Luis Enrique n’en ont reà§u que 53, contre 105 pour leurs adversaires. Suffisant, donc, pour que les médias madrilènes commencent à soupà§onner certaines faveurs arbitrales…

Les équipes adverses obligées de faire faute ?

L’arbitre Antonio Mateu Lahoz, qui officiait samedi à Séville, est particulièrement visé puisque six de ses douze derniers cartons rouges en Liga ont permis au Barà§a d’évoluer en supériorité numérique. Toutefois, l’importante possession de balle des Blaugrana et l’incapacité de leurs adversaires à chiper le ballon peuvent tout aussi bien expliquer ces nombreux cartons rouges. Sans qu’il soit nécessaire pour autant de crier au complot.

Sylvain Opair

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