Il va devoir s’y faire : Cristiano Ronaldo ne fera jamais l’unanimité, màªme dans son pays. Si le titre de champion d’Europe des nations n’est pas parvenu à en faire un intouchable, on ne voit pas ce qui le pourra. Dans la revue ‘I’, Antonio Simoes, légende du football portugais qui a remporté la Coupe d’Europe des clubs champions 1962 et décroché la 3e place à la Coupe du monde 1966 avec la Selecà§ao, a critiqué son attitude depuis le banc durant la finale victorieuse contre la France (1-0).
‘Vous pensez que c’est grâce à lui que nous avons gagné ?’
‘Il n’est pas question de savoir si ce qu’il a fait est bien ou mal mais de regarder les choses en face et de dire qu’il n’aurait pas dû se comporter ainsi. Ca, c’est la question. Mais maintenant qu’il y a eu la victoire à l’Euro, qui s’en soucie ? Le succès atténue tout. Mais vous pensez que c’est grâce à lui que nous avons gagné ? Vous croyez que c’est parce que Cristiano a été le leader d’un banc qui devenait fou en finale que nous avons gagné ? Si c’est le cas, alors il faut faire en sorte que à§a se passe tout le temps de cette faà§on ! J’ai 50 ans de carrière et je n’ai jamais vu à§a. Aucun des plus grands joueurs de la planète ne se serait permis une telle chose. Je pense que Ronaldo s’est saisi de l’extràªme anxiété qui régnait à ce moment-là pour prouver qu’il était un leader. Mais un vrai leader n’a pas besoin de faire ce genre de choses…’
R.N.
