Morata rate son test grandeur nature
En l'absence de Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et avec Karim Benzema sur le banc, Alvaro Morata disputait un vrai grand test face à Séville”¦ Et l'ancien Turinois l'a manqué. Invisible ou presque, il a été remplacé à l'heure de jeu par un Benzema qui, bien qu'à court de forme, s'est montré beaucoup plus pesant pour la défense andalouse que ne l'a été Morata. On va mettre à§a sur le manque de repères. Pour l'instant”¦
Asensio marque encore des points
Comme il l'a souvent fait lors de la préparation, Zinédine Zidane a choisi Marcos Asensio pour démarrer la rencontre à la place de James Rodriguez. Bien lui en a pris car l'Espagnol a une nouvelle fois fait parler son audace, ouvrant màªme la marque d'un but sublime. Dans le trio offensif mis en place avant l'entrée de Benzema, il a màªme été le plus en vue, marquant une nouvelle fois de précieux points pour devenir un sérieux back-up à la BBC. Entré à un quart d'heure de la fin du temps réglementaire, James a été contraint de se bouger. On l'a vu à son avantage durant la prolongation.
Carvajal, quel coffre !
Certes, derrière, ce ne fut pas la sécurité sociale au Real Madrid. On pense notamment à Raphaël Varane, attentiste sur le premier but ou màªme à Sergio Ramos, provoquant un penalty par maladresse (màªme si on voit qu'il tente d'éviter Vitolo). En revanche, il en est un qui est juste incroyable : c'est Dani Carvajal. Quand son équipe était menée 2-1 et sur le point de renoncer, l'Ibère a fait en sorte de maintenir les siens mobilisés par ses rush offensif (81e). Son but de la victoire, d'un déboulé rageur sur plus de 40 mètres à la dernière minute de la prolongation est simplement évocateur de ce joueur au foncier incroyable et dont l'envie force le respect. Probablement le meilleur latéral droit du monde aujourd'hui”¦
Sergio Ramos, c'est Monsieur finale
Sergio Ramos a encore une fois il aura été le facteur X offensif de ce Real. Comme lors des deux dernières finales de Ligue des Champions qu'il a disputé, comme lors du Mondial des Clubs, l'Espagnol est sorti de sa boà®te et a marqué un but déterminant. Une égalisation à la 93e qui a pesé lourd. L'intéressé aurait màªme pu s'offrir un doublé si l'arbitre n'avait pas sifflé contre lui une faute sur Adil Rami. Décidément, ce joueur est taillé pour les finales.
Il n'y a pas de malaise avec Bale
Si on aurait pu penser que Gareth Bale était amer du choix de Zinédine Zidane de le laisser à Madrid alors qu'il avait tout donné dans sa préparation pour participer à la Supercoupe d'Europe, il n'en est rien”¦ Ou alors le Gallois maà®trise très bien le politiquement correct comme en atteste son message sympa, adressé sur Twitter à son équipe à une demi-heure de la fin du temps réglementaire.
Arnaud Carond