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Espagne

Real Madrid – Mercato : l'OM et le PSG ont raté le dernier prodige de Zidane !

Présenté mardi par le Real Madrid, Rodrygo, le jeune attaquant brésilien, avait été proposé à l’OM et au PSG lorsqu’il n’avait que 13 ans.

C’est RMC Sport et Florent Germain qui donnent l’info : Rodrygo, le nouvel attaquant du Real Madrid, acheté 45 M€ à Santos, avait été proposé à l’OM et au PSG il y a quelques années, lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent… pour 500 000 €. Nicolas Pauly, agent franà§ais très bien implanté au Brésil avait frappé à la porte des deux clubs de Ligue 1 pour leur faire part de son coup de cÅ“ur.

La loi interdisant le transferts des joueurs brésiliens avant leur majorité, un curieux deal avait été proposé : faire signer le père de Rodrygo, lui aussi professionnel, dans des clubs comme Istres, Arles ou le Paris FC, pour faciliter un transfert de l'enfant, respectivement au PSG ou à l'OM ! « Si l'un des parents exerce une activité dans un rayon de 50 km, un club professionnel peut engager un joueur mineur. Certains clubs ont déjà eu recours à ces méthodes, mais ces stratagèmes ne plaisent pas trop aux dirigeants des clubs franà§ais, quand il s'agit d'un mineur », explique Florent Germain, le correspondant de RMC à Marseille.

Alors directeur de la cellule de recrutement de l’OM, Jean-Philippe Durand se souvient bien de Rodrygo. ‘Niveau football, il sortait du lot, c'est évident, témoigne-t-il. Il était fin, très technique, magnifique manieur de ballon, il marquait beaucoup aussi. Mais c'est très dérangeant de parler transfert pour un enfant de 13 ans. Faire signer son père à Istres ou à Arles pour pouvoir intégrer Rodrygo à l’OM avec une licence amateur, ce n'était pas illégal. Mais, dans l'esprit, c'est limite. En France, les clubs sont réticents, et il faut le comprendre, c'est tout à leur honneur ».

« S'il avait signé en France, nous aurions aussi été capables de lui proposer une structure pour qu'il s'épanouisse et soit heureux, regrette quant à lui Nicolas Pauly. D’ailleurs, son père jouait en Division 2 dans un club du nord du Brésil. Et du coup, le petit Rodrygo ne vivait qu’avec sa maman et voyait rarement son papa. En France, ils auraient été réunis ».

 

Laurent HESS

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